➡ Des études menées par des chercheuses et des chercheurs de l’Université de Liège, dont notamment Elise Beckers, Boursière FNRS, Islay Campbell, Boursière FRIA FRNS, Roya Sharifpour, Boursière FNRS, Ilenia Paparella, Aspirante FNRS, Christine Bastin, Maître de recherches FNRS, Christophe Phillips, Directeur de recherches FNRS, Fabienne Collette, Directrice de recherches FNRS, Gilles Vandewalle, Maître de recherches FNRS, qui ont utilisé l’IRM 7 Tesla à ultra-haut champ magnétique permettent de mieux comprendre comment est régulé le sommeil et comment la lumière stimule notre cerveau.
➡ Ces découvertes font l’objet de deux publications dans les journaux JCI insight et Communications Biology.
➡ Les chercheurs du Centre de Recherche du Cyclotron/In Vivo Imaging de l’ULiège (GIGA-CRC-IVI) viennent de démontrer que la qualité de notre sommeil paradoxal (la partie du sommeil durant laquelle on rêve le plus) est liée à l’activité du locus coeruleus.
➡ Ce petit noyau du cerveau, de la taille d’un spaghetti d’environ deux centimètres, est situé à la base du cerveau (dans le tronc cérébral). Le locus coeruleus – « tâche bleue » en latin - doit son nom à sa couleur lorsqu’il est observé en autopsie. Il se projette sur à peu près toutes les zones du cerveau (et vers la moelle épinière) pour secréter un neuromodulateur qu’on appelle la noradrénaline.
➡ Cette noradrénaline est non seulement importante pour stimuler les neurones et les maintenir en était d’éveil, mais également pour toute une série de processus cognitifs tels que la mémoire, le traitement des émotions, le stress ou encore l’anxiété. Son activité stimulante doit diminuer pour permettre l‘endormissement et s’arrêter pour permettre le sommeil paradoxal. « Cela permet au sommeil paradoxal de travailler sans noradrénaline pour trier les synapses à conserver ou à éliminer pendant le sommeil et permettre une nouvelle journée pleine de nouvelles expériences », explique Gilles Vandewalle, Maître de recherches FNRS et co-directeur du GIGA CRC-IVI.
➡ Dans le même temps, la même équipe de recherche a tenté de mieux comprendre comment la lumière stimule notre cognition.
➡ L’équipe de chercheurs du GIGA-CRC-IVI, a à nouveau pu bénéficier de la plus grande résolution de l’IRM 7 Tesla pour montrer que le thalamus, une région sous-corticale située juste sous le corps calleux (qui relie nos deux hémisphères), joue un rôle de relais de l’information lumineuse non-visuelle vers le cortex pariétal dans une zone connue pour contrôler le niveau d’attention.
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