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L'actualité chercheurs

L'épuisement parental et la personnalité borderline se distinguent pour prédire la maltraitance des enfants

➡ L'épuisement parental est un trouble grave résultant de l'exposition à un stress chronique dans le rôle parental, qui peut se traduire par des comportements parentaux négligents et violents à l'égard de la progéniture.
➡ Cette étude (N = 1003 parents), réalisée notamment par Alice Schittek, Boursière FRESH FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain, vise à examiner le poids relatif de l'épuisement parental, de l'épuisement professionnel, de la dépression, du trouble anxieux généralisé, de la personnalité borderline, du sadisme, de la psychopathie, du machiavélisme, du narcissisme et du potentiel de maltraitance des enfants, dans la prédiction de la violence et de la négligence à l'égard de la progéniture.
➡ La désirabilité sociale a été contrôlée.
➡ Lorsque tous les prédicteurs sont entrés ensemble dans le modèle, la violence et la négligence envers la progéniture sont mieux prédites par la personnalité borderline et l'épuisement parental.
➡ Les résultats de l'étude indiquent également que le sadisme est un prédicteur robuste de la violence, mais plus faible que l'épuisement parental et la personnalité borderline.
➡ Ces résultats soulignent l'importance de prévenir l'épuisement parental et de soutenir les parents ayant une personnalité borderline.

➕ Lire la publication : https://www.nature.com/articles/s41598-023-39310-3


Conception modulaire automatique d'essaims de robots basée sur des répertoires de comportements générés par la recherche de nouveauté

➡ Plusieurs méthodes ont déjà été proposées pour concevoir automatiquement des logiciels de contrôle pour les essaims de robots en assemblant des modules prédéfinis. Cependant, jusqu'à présent, les modules sur lesquels ces méthodes opèrent ont toujours été définis manuellement dans un processus qui prend du temps, nécessite une connaissance du domaine et doit être effectué par un expert.
➡ Motivés par l'objectif d'automatiser la définition de ces modules, les auteurs de cet article publié dans la revue "Swarm and Evolutionary Computation", dont notamment Mauro Birattari, Directeur de recherches FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, proposent une approche dans laquelle les répertoires de modules, sous forme de réseaux neuronaux, sont automatiquement générés par un algorithme évolutif de qualité-diversité.
➡ Pour illustrer cette proposition, les chercheurs présentent Nata, une nouvelle approche appartenant à la famille AutoMoDe.
➡ Nata génère automatiquement des machines probabilistes à états finis dans lesquelles les états sont sélectionnés à partir d'un répertoire de réseaux neuronaux, et les conditions de transition sont sélectionnées à partir d'un ensemble de règles basées sur les capacités sensorielles de la plateforme robotique considérée.
➡ Le répertoire de réseaux neuronaux et l'ensemble des règles de transition sont automatiquement générés a priori, une fois pour toutes, sans tenir compte des missions.
➡ Nata est étudiée dans le cadre de trois missions, à la fois en simulation et avec des robots réels.
➡ Nata est la première méthode de conception automatique modulaire qui assemble des modules eux-mêmes générés automatiquement.

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L'éco-anxiété: frein ou accélérateur de la transition?

➡ Dans le nouvel épisode de son podcast "Exergie, regards croisés sur l'énergie sous toutes ses formes", Francesco Contino, Promoteur PDR FNRS, Prof. UCLouvain – Université catholique de Louvain, reçoit Alexandre Heeren, Chercheur qualifié FNRS UCLouvain – Université catholique de Louvain.
➕ Pour écouter le podcast : https://www.podcastics.com/podcast/episode/leco-anxiete-frein-ou-accelerateur-de-la-transition-253046

Bonne écoute !


Une bibliothèque des imaginaires spatiaux pour sortir de la pensée unique

➡ L’espace, n’est-il qu’un terrain à conquérir ?
➡ Louise Charlier, Boursière FRESH FNRS, ULB - Université libre de Bruxelles, artiste plasticienne, interroge notre rapport à l’espace par son travail artistique, mais également par sa recherche scientifique qui l’amène à explorer les imaginaires spatiaux alternatifs.
➡ "Je travaille notamment sur les théories des mondes possibles (élaborant la possibilité qu’existent d’autres mondes que le nôtre) que j’essaie d’adapter à l’imaginaire. Je m’intéresse particulièrement à 3 types de récits alternatifs de l’espace : l’exploration spatiale, le non-humain spatial (comme la chienne Laïka et les extra-terrestres) et l’alter spatial, une notion liée à l’écologie qui interroge sur comment repenser la Terre comme étant déjà dans l’espace. Globalement, je souhaite comprendre comment des pièces plastiques peuvent aussi faire récit et comment tout cela se combine ensemble." explique Louise Charlier.

➕ Lire tout l'article dans Dailyscience : https://dailyscience.be/06/09/2023/31508/


Nishimura sera visible à l'œil nu dans le ciel belge ce week-end

➡ Découverte il y a un mois par Hideo Nishimura la comète C/2023 P1 est visible depuis peu chez nous.
➡ Nishimura brillera fortement durant ce week-end et les conditions météorologiques estivales devraient permettre de bien l'observer aux jumelles, peut-être même à l'œil nu.
➡ Conseils pour tenter de l'apercevoir : il faudra regarder vers le nord-est, peu avant 6h du matin, à la gauche de Vénus (l'astre le plus brillant dans cette région du ciel) pour avoir une chance de voir la comète durant les prochains jours (a priori jusqu'au dimanche 10 septembre)
➡ La comète sera très basse sur l'horizon, il faudra donc privilégier un point d'observation assez élevé, loin de la pollution lumineuse et parfaitement dégagé sur l'horizon nord-est.
➡ Emmanuel Jehin, Astrophysicien, Maître de recherches FNRS Université de Liège rappelle : "Il ne faut pas confondre météore et comète. Dans le premier cas, on parle d'un grain de poussière qui brûle dans le ciel. Dans le second cas, d'un corps qui tourne suivant une orbite elliptique allongée autour du Soleil (les planètes, quant à elles, ont une orbite circulaire). Du coup, ce spectacle d'une comète est parfois décevant pour les gens, ce n'est pas un "grand phénomène" très rapide comme la chute d'un météore. Pour les astronomes, par contre, c'est un grand moment évidemment !"

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