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L'actualité chercheurs

Le rôle de la génomique dans la lutte contre les douleurs extrêmes et … la sélection des bovins !

➡ Ce samedi, les invités de l'émission "Les Eclaireurs" étaient :
🔹 Roberta Gualdani, Chercheuse qualifiée FNRS, attachée au groupe de recherche Physiologie Cellulaire de l’Institut de Neurosciences de l’UCLouvain – Université catholique de Louvain (IoNS), dont les travaux visent à mieux comprendre les douleurs extrêmes, fréquentes notamment chez les personnes diabétiques ou souffrant de névralgie du trijumeau et à mettre au point un médicament de précision qui cible la mutation de la protéine à l’origine de ces douleurs.
🔹 François Thoreau, Chercheur Qualifié FNRS, anthropologue des techniques, Professeur associé au Centre de recherches Spiral (Sciences politiques) de l'Université de Liège, dont les travaux actuels portent sur les technologies génomiques utilisées dans la sélection et la reproduction des bovins, et sur la façon dont elles traduisent, dans leurs corps, des valeurs humaines d’amélioration de la santé, de la biodiversité ou encore la réduction de leur impact environnemental.

➕ Le lien pour écouter l'émission sur Auvio : https://auvio.rtbf.be/.../les-eclaireurs-les-eclaireurs...


Félicitations à l’équipe de Cedric Blanpain sélectionnée pour la dernière étape du Cancer Grand Challenges

➡ Ce 5 septembre, le Cancer Grand Challenges a annoncé les 12 équipes internationales et interdisciplinaires sélectionnées pour participer à la finale du prix du Cancer Grand Challenges.
➡ A l’issue de cette finale, en mars 2024, chaque équipe lauréate remportera jusqu’à 25 millions de dollars pour mener son projet de recherche et marquer une avancée majeure face au cancer.
➡ Parmi ces 12 équipes finalistes - sur 178 projets mondiaux soumis -, l’équipe dirigée par Cédric Blanpain, Promoteur WELBIO, Prof. Université Libre de Bruxelles, directeur du Laboratoire des cellules souches et du cancer, Faculté de Médecine et ULB-Cancer Research Center.
➡ Le projet dirigé par Cédric Blanpain vise un défi majeur : la plasticité cellulaire dans le cancer, c’est-à-dire la capacité des cellules à changer d’identité et de fonction. C’est là une propriété-clef puisque la plasticité cellulaire contribue à faire d’une tumeur, un ensemble hétérogène constitué de cellules avec une diversité de propriétés ; ce qui favorise leur adaptation dans l’organisme et contribue à leur résistance aux traitements.
➡ « Notre équipe réunit des scientifiques reconnus couvrant des disciplines variées - biologie du cancer et cellules souches, génomique fonctionnelle, biophysique, bioinformatique, biologie chimique, oncologie médicale. Ensemble, nous voulons exploiter la diversité de nos expertises pour décrypter les mécanismes qui dirigent la plasticité tumorale et développer ensuite des nouveaux traitements pharmacologiques qui ciblent cette plasticité tumorale » explique Cédric Blanpain.

➕ En savoir plus : https://actus.ulb.be/.../cancer-grand-challenges-lequipe...
https://cancergrandchallenges.org/


Femmes propriétaires d'entreprises et femmes PDG

➡ Les raisons du déséquilibre entre les hommes et les femmes à la tête des entreprises sont encore mal comprises, tant dans les pays développés que dans les pays en développement (Amin et Islam, 2014).
➡ Cependant, les faits suggèrent que l'émergence et le développement des droits de propriété des femmes peuvent avoir des conséquences sociales et économiques significatives (Khan, 1996, Hamelin et al., 2022, Bertrand et al., 2022).
➡ La principale originalité de cet article de chercheuses et chercheurs de l'Université Libre de Bruxelles, dont notamment, Agnès Charpin, Boursière Postdoc FNRS, et Ilan Tojerow, Promoteur PDR FNRS, réside dans l'établissement d'un lien entre le sexe des propriétaires de l'entreprise et le sexe des PDG, quelle que soit la taille de l'entreprise.
➡ La dimension sexuée de la propriété des entreprises est généralement étudiée dans les petites entreprises, où les possibilités d'affinité entre les sexes sont limitées parce que la propriété et le contrôle sont souvent entre les mêmes mains (Chiplunkar et Goldberg, 2021).
➡ Dans les grandes entreprises, l'influence du sexe des actionnaires sur les caractéristiques de l'entreprise reste largement inexplorée car l'identité des actionnaires est généralement difficile à évaluer, sans parler de leur sexe.
➡ En revanche, la littérature sur la gouvernance concernant les femmes membres du conseil d'administration des grandes entreprises fournit des informations pertinentes sur le genre au sommet des entreprises (Faccio et al., 2016, Cardoso et Winter-Ebmer, 2010, Périlleux et Szafarz, 2015, Périlleux et Szafarz, 2022), ce qui soulève la question de l'impact que le genre des propriétaires pourrait avoir au sein de l'entreprise. Fait remarquable, l'ensemble de données permet d'étudier à la fois les petites et les grandes entreprises.
➡ En utilisant les données de la Banque mondiale sur 5 727 entreprises africaines, cet article montre que les directeurs généraux des entreprises dont les actionnaires sont des femmes ont plus de chances d'être des femmes. Cela reste vrai si l'on exclut les petites entreprises, les entreprises individuelles et les entreprises familiales.
➡ Les auteurs montrent également que cette association est plus prononcée lorsque les actionnaires féminins sont plus impliqués dans le processus décisionnel de l'entreprise et lorsqu'elles détiennent une part plus importante de l'entreprise, ce qui suggère que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour démêler la relation de cause à effet en jeu.

➕ En savoir plus...


Analyse de l'émergence et de la propagation du virus Powassan dans le Nord-Est des États-Unis

➡ Le virus Powassan est un virus émergent transmis par des tiques et qui est préoccupant sur le plan de la santé publique. Ce virus est en effet responsable de l’encéphalomyélite de Powassan, une maladie virale neurologique présente en Amérique du Nord. Pourtant, on ne sait que très peu de choses sur l'écologie et le mode de transmission et la dynamique de propagation de ce virus.
➡ Dans cette récente étude internationale, publiée dans la revue PNAS, les chercheurs, dont notamment Simon Dellicour, Chercheur qualifié FNRS ULB - Université libre de Bruxelles, ont élargi l'ensemble de données génomiques en séquençant près de 300 virus Powassan isolés de tiques Ixodes scapularis échantillonnés au Nord-Est des États-Unis.
➡ Leurs résultats indiquent qu'au sein de l'arbre phylogénétique, qui estime les relations évolutives entre les différents virus échantillonnés, ces échantillons sont fortement regroupées par lieu d'échantillonnage, suggérant une distribution géographique très focale.
➡ Leurs analyses ont en outre révélé une vitesse de dispersion des lignées virales relativement limitée (d'environ 3 km/an).
➡ Depuis l"émergence de ce virus dans la zone d'étude, les chercheurs ont aussi pu estimer une augmentation globale de la taille de la population virale, mais avec une croissance stagnante au cours des dernières années.
➡ Enfin l'étude conclut que l'effet en cascade de l'expansion des populations de cerfs de Virginie et d'I.scapularis a probablement facilité l'émergence du virus Powassan dans cette région des États-Unis.

➕ En savoir plus : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2218012120


Une grande plasticité phénotypique à l'aube de la radiation des éosauroptérygiens

➡ Une équipe internationale de chercheurs, dont Antoine Laboury, Boursier FRIA Université de Liège vient de publier un nouvel article dans la revue PeerJ.
➡ La radiation initiale des Eosauropterygia pendant le rétablissement biotique du Trias représente un événement clé dans la domination des reptiles secondairement adaptés aux environnements marins.
➡ Des études récentes sur la disparité des reptiles marins du Mésozoïque ont mis en évidence que les Eosauropterygiens présentaient leur plus grande diversité morphologique au cours du Trias moyen, avec la co-occurrence de Pachypleurosauroidea, Nothosauroidea et Pistosauroidea, principalement le long des marges de l'océan Téthys.
➡ Cependant, ces études antérieures ont analysé quantitativement la disparité des Eosauropterygia dans leur ensemble sans se concentrer sur les taxons triasiques, ce qui limite la compréhension de leur diversification et de leur occupation morphospatiale au cours du Trias moyen.
➡ Les analyses morphométriques multivariées des chercheurs mettent en évidence une colonisation clairement distincte de l'écomorphospace par les trois clades, sans preuve d'une évolution convergente de l'ensemble du corps, à l'exception du pistosauroïde particulier Wangosaurus brevirostris, qui semble phénotypiquement beaucoup plus similaire aux nothosauroïdes.
➡ Ce schéma global est principalement dû aux différences craniodentaires et aux spécialisations alimentaires déduites.
➡ Les scientifiques révèlent également des différences régionales notables entre les nothosauroïdes et les pachypleurosauroïdes, ces derniers ayant probablement connu une diversification remarquable dans l'est de la Téthys au cours du Pelsonien.
➡ Leurs résultats démontrent que la grande plasticité phénotypique qui caractérise l'évolution des plésiosauriens pélagiques était déjà présente chez leurs ancêtres du Trias, faisant des éosauropterygiens des animaux particulièrement adaptables.

➕ Lire la publication : https://peerj.com/articles/15776/