➡ Chargé de recherche FNRS, Aurélien Goutsmedt est historien de l’économie à l'Institut de sciences politiques Louvain-Europe (SPLE) de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain. Spécialiste de l’histoire de la macro-économie et des questions de stagflation, il étudie différentes politiques économiques depuis la stagflation des années 1970.

🗞 Interview sur la situation économique de notre pays.

💬 « Aujourd'hui, on retrouve le même dilemme, en termes de politiques économiques, que dans les années 70. Nous faisons face à un choc d’offre négatif, c'est-à-dire un ralentissement de la croissance et une augmentation des prix. C’est ce qui peut conduire à la stagflation. L’inflation augmente et le chômage aussi, ce qui n’est pas le cas en temps "normal". En termes de politique économique, cela veut dire que l'on doit jouer avec deux variables qui d’ordinaire évoluent en sens contraire. Ce qui signifie qu'il faut arbitrer. Si on cherche à pallier l’inflation, on risque d’augmenter le chômage ; si on favorise la relance, on risque d'augmenter l'inflation. »

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➡ Entretien avec Régine Kolinsky, Directrice de recherches FNRS au sein de l'Unité de recherche en Neurosciences cognitives (UNESCOG) de l'ULB - Université libre de Bruxelles.

🧠🎼 Entre 3 % et 5 % de la population mondiale est atteinte d’une maladie appelée "l’anhédonie musicale" qui provoque une insensibilité totale à la musique. Ce trouble fonctionnel s’explique par une absence de connexion dans le cerveau entre le niveau cognitif situé dans le cortex, soit celui qui traite la musique, et le niveau sous-cortical - plus en profondeur -, soit celui des émotions et des récompenses.

💬 "Dans ce cas de figure, les personnes ne ressentent aucun plaisir à écouter de la musique. Par conséquent, cela ne les intéresse pas. Ce sont des personnes pour lesquelles on a pu démontrer par des études scientifiques que cela ne concerne que la musique et pas d'autres objets".

🎻 À ces personnes atteintes d'anhédonie spécifiquement musicale, il faut également ajouter celles qui n'éprouvent aucun plaisir non seulement pour la musique mais en outre pour toute une série de choses normalement considérées comme agréables : regarder un film fantastique, manger du chocolat, lire un roman, boire un verre de vin, faire l'amour.

💬 "L'exemple le plus fréquent, ce sont les personnes atteintes de dépression", épingle Régine Kolinsky. "Elles non plus n'éprouvent aucun plaisir à assister à un concert de rock ou à écouter un concerto pour piano."

🎹 Enfin, il y a des personnes qui connaissent un autre type de désordre, spécifique au traitement cognitif de la musique sans qu'il y ait pour autant de lésion cérébrale apparente. On les appelle les "amusiques congénitaux". Ces derniers ne sont pas capables de traiter la musique, d'identifier les fausses notes, de reconnaître les sons et le tempo, de reproduire les rythmes. Ces personnes qui souffrent d'amusie congénitale sont le plus souvent en souffrance car elles subissent un certain isolement social.

💬 "Prenez l'exemple d'une soirée au cours de laquelle vous êtes invité à danser. Un amusique congénital ne parvient même pas à distinguer un tango d'une valse", relève Régine Kolinsky. "Ces personnes sont vraiment malheureuses. Elles savent qu'elles passent à côté de quelque chose, elles le ressentent donc comme une forme de manque."

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👥 La pandémie a obligé la communauté scientifique internationale à revoir ses procédures, ses recherches et ses interactions. Un nouveau modèle de collaboration est né et ne devrait pas disparaître avec le virus.

➡ Un article qui explore les leçons de la crise avec, notamment, 3 scientifiques de l'ULB - Université libre de Bruxelles :

🔹 L’immunologiste Muriel Moser, Directrice de recherches FNRS honoraire (1991-2019) au sein de l'Unité de recherche en Immunobiologie
🔹 Le clinicien-chercheur Nicolas Dauby, Spécialiste Postdoctorant FNRS à la Faculté de Médecine
🔹 L'épidémiologiste Marius Gilbert, Maître de recherches FNRS et directeur du Laboratoire d'épidémiologie spatiale (SpELL)

💬 « L’ARN messager a clairement vécu son momentum. La technologie était là, les moyens ont été mis en place pour que le miracle fonctionne parce que c’était inespéré d’avoir des vaccins aussi efficaces aussi rapidement. (…) Cela nous prépare pour l’avenir et les futures pandémies : on est capables de développer un vaccin très rapidement en cas de nouveau pathogène émergent, sitôt qu’on l’aura séquencé. » Nicolas Dauby

💬 « Il y a une vraie difficulté à présenter les choses autrement qu’en noir et blanc alors qu’on attend de nous des visions tranchées, ce qui est impossible. (…) Il y a un double défi à la communication : Le premier, c’est d’éviter à la fois la banalisation et l’alarmisme et de trouver le bon équilibre entre les deux. Le deuxième, c’est de parvenir à vulgariser des choses non seulement complexes mais nuancées. (…) Il y a une vraie responsabilité de la communauté scientifique dans la manière dont le débat s’organise. Il faut prévoir des lieux de débats scientifiques entre pairs, de sorte à ce que l’expression des uns et des autres dans les médias soit moins anarchique. Sinon, ça perd les gens. Je pense aussi qu’on doit faire attention à expliquer les choses qui font consensus avant de débattre du reste et avoir l’humilité de dire si on sort de son champ de compétence. » Marius Gilbert

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➡ Pour la 10ème année consécutive, la Fondation pour les Générations Futures a récompensé les mémoires de master et thèses de doctorat ayant un caractère durable.

🏆 Parmi les 24 jeunes primés pour leur travail, Fanny Boeraeve, Chargée de recherches FNRS au sein de l’équipe Biodiversité et Paysage de la Faculté de Gembloux Agro-Bio Tech de l’Université de Liège, a obtenu un HERA Doctoral Thesis Award for Future Generations 2022.

Elle a inventé un outil à 360° pour mieux évaluer la multi-performance de l'agroécologie

🌾 Mathieu Delandmeter, Aspirant FNRS au sein du centre de recherche interdisciplinaire TERRA Teaching and Research Centre de l'ULiège, était quant à lui nominé à un HERA Award Sustainable Food Systems 2022. Il étudie les modèles agricoles wallons à l'horizon 2045-2099 et les atouts de l'agroécologie face aux changements climatiques.

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Télévie ❤️ | "Comme dit le slogan du Télévie, #tout donner, c’est indispensable pour faire progresser nos connaissances et faire reculer la maladie", expliquait Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS dans un nouvel épisode du Podcast RTL "Retour vers le futur".

❤️🦀 Exit le cancer dans 10 ans ?

🎙 Retrouvez un nouvel épisode du podcast RTL "Retour vers le futur" de Cédric Godart consacré au combat du Télévie contre la leucémie et les cancers qui dure depuis 33 ans déjà. Où en est-on aujourd'hui et où pourrait en être la science dans 10 ans ?

💻 Hier matin avait lieu la conférence de presse pour le lancement de l'opération Télévie 2022.

➕ Rendez-vous sur RTL TVI le 7 mai pour la 34e Grande Soirée de Clôture du Télévie !

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