❤️ 🦀 Michaël Herfs, Chercheur qualifié FNRS au GIGA-Cancer Institute de l'Université de Liège était au micro du RTL Info 13h pour parler du cancer et plus particulièrement du Télévie puisqu'il co-organise en ce moment le traditionnel Séminaire Télévie à l'Université de Liège :

💬 "Certains cancers restent encore malheureusement incurables pour différentes raisons. La première, c'est qu'ils sont très agressifs, et la deuxième, très simple et il faut oser le dire, c'est qu'on a un peu moins travaillé dessus. On a focalisé notre attention sur le cancer du sein ou sur les leucémies. On ne voulait pas négliger les autres cancers mais on n'avait pas suffisamment de temps pour s'en occuper. On a obtenu de très bons résultats pour ces cancers, il est temps maintenant de passer aux cancers incurables que sont les cancers du pancréas et les cancers du cerveau. On a décidé de les mettre en avant aujourd'hui pour stimuler les collaborations, les questions et bien entendu les réponses, parce que si on n'en parle pas, c'est comme s'ils n'existaient pas, or ce n'est pas le cas."

Plus d'infos...

🔎 À la Clinique du jeu, les jeux vidéos sont utilisés pour soigner des addictions comme celle aux jeux d'argent.

➡ Xavier Noël, Chercheur qualifié FNRS au Laboratoire de Psychologie médicale et Addictologie de l'ULB :
💬 "La réalité virtuelle en casino permet au joueur de véritablement se plonger dans une expérience d'immersion complète. On lui demande de rentrer dans le casino, de dire ce qu'il ressent, d'aller vers les machines qui lui paraissent les plus intéressantes, de nous dire comment il perçoit les autres joueurs : nous lui demandons de verbaliser l'ensemble de ses émotions. La verbalisation permet de mettre de la distance entre ce que la personne ressent et ce qu'elle souhaite. Autrement dit, quand la personne prend conscience que son désir de jouer augmente, en réalité le désir de jouer diminue."

➡ Gilles Vandewalle, Maître de recherches FNRS au GIGA-CRC-In Vivo Imaging de l'Université de Liège, dirige une nouvelle étude sur l’impact de la lumière sur le cerveau.

👨‍🦱👧Cette étude concerne notamment une vingtaine d’adolescents. Ceux-ci sont en effet de grands consommateurs de lumière nocturne, celle émise par les écrans de smartphones et autres tablettes. Une lumière bleue qui peut avoir un impact sur le sommeil.

💬 "On va demander à des individus de réaliser des tâches auditives tout en étant exposés à des lumières plus ou moins stimulantes pour voir ce que la lumière fait à un cerveau qui réfléchit et qui finalement n’a pas vraiment besoin de lumière pour réfléchir, mais on sait que ça va stimuler l’activité cérébrale", explique Gilles Vandewalle.

💬 "La deuxième technique, c’est ce qu’on appelle la stimulation magnétique transcrânienne, qui envoie des petites impulsions magnétiques sur le crâne qui vont exciter les neurones, et on peut enregistrer la réponse de ces neurones. Ça nous permet de voir comment le cerveau réagit à une petite impulsion qui est toujours la même, à nouveau avec différents contextes lumineux, pour voir si quelque chose d’aussi basique que la réaction des neurones à une impulsion varie en fonction du contexte lumineux. On va donc pouvoir étudier ce qui se passe avec quelque chose de très basique, avec l’appareil TMS (stimulation magnétique transcrânienne), et quelque chose de plus compliqué, quand le cerveau est en action en train de réfléchir avec l’appareil IRM."

Plus d'infos sur rtbf.be...

👏💊 Bonne nouvelle pour les équipes de Guillaume Canaud (Hôpital Necker – Enfants malades AP-HP), lauréat du Prix Gagna A. & Ch. Van Heck 2021, et surtout pour ses patients : l'Agence américaine du médicament (FDA) a autorisé la mise sur le marché américain de l'apelisib, seul et unique traitement existant à ce jour pour soigner les malades atteints du spectre de prolifération liée à une mutation du gène PIK3CA (PROS).

💬 « Je suis fier de cet aboutissement exceptionnel qui va offrir une possibilité de traitement médicamenteux pour les patients atteints de syndrome de surcroissance ou d’anomalies vasculaires liées à une mutation PI3KCA. Il s’agit du fruit d’un travail pour lequel de multiples équipes de l’hôpital Necker – Enfants malades AP-HP mais également au sein du laboratoire de recherche (Institut Necker – Enfants malades AP-HP – Université Paris Cité) ont travaillé main dans la main avec le laboratoire propriétaire de la molécule (Novartis), les associations de patients et la FDA. Les résultats de l’étude EPIK-P1 découlent de nos découvertes précliniques antérieures. », indique le Pr Guillaume Canaud. « Il s’agit d’une avancée majeure pour l’amélioration de la prise en charge des patients. »

🏆 Le Prix Gagna A. & Ch. Van Heck, d’un montant de 75.000 €, est attribué tous les 3 ans à une chercheuse ou un chercheur dont les travaux auront contribué à la guérison d’un mal encore incurable à ce jour, ou dont la recherche mène à l’espoir d’une proche guérison. Les chercheurs du monde entier sont éligibles à ce Prix. La gestion du Prix a été confiée au FNRS.

Plus d'infos...

➡ Geoffrey Pleyers, Maître de recherches FNRS, est le vice-président de l'Association. Au départ prévue à Moscou, la réunion a été reprogrammée en quelques semaines à Louvain-la-Neuve. Des décisions essentielles pour l'avenir de l'ISA (qui rassemble plus de 6.500 membres, 83 associations nationales de sociologie, 65 comités de recherches) y seront prises (recrutement du nouveau secrétaire exécutif, lieu du prochain congrès mondial de sociologie, etc).

📺 Outre les réunions internes consacrées à l’organisation de l’ISA, trois panels académiques, diffusés en ligne, rassembleront la plupart des participants internationaux.

Plus d'infos...