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L'actualité chercheurs

Réarmements critiques

➡ Justine Huppe, Chargée de recherches FNRS, et ses collègues auteurs mènent depuis 2015 à l’Université de Liège des recherches sur les pouvoirs d’action de et dans la littérature du XXIe siècle.

📖 Un nouvel opus, "Réarmements critiques dans la littérature française contemporaine" est issu en partie d'un colloque qui a pris place en 2019 : "It's Too Late to Say Critique?". Autrices et auteurs contemporains ne se reconnaissent plus guère dans les postures manifestaires des avant-gardes ni dans le modèle de l’engagement sartrien. Beaucoup continuent pourtant à parler du monde social, selon des modalités moins « engagées » qu’« impliquées ». Au vocabulaire de la critique et de la politique se serait substitué celui de l’éthique et du social, le texte qui dénonce et attaque à partir d’une position de surplomb ayant fait place à un régime critique plus ouvert, avec gestualités immersives, émotionnelles, individuelles, etc.

Contre ce modèle et ce vocabulaire, les études rassemblées ici se concentrent sur la critique sociale telle qu’elle se perpétue et se ressource en littérature. Elles s’intéressent aux dialogues entre concepts critiques et production littéraire : théories du contrôle dans l’œuvre d’Alain Damasio, pensée queer chez Édouard Louis, enquête et épistémologie des savoirs situés dans le travail d’Annie Ernaux. Elles s’intéressent d’autre part aux médiations spécifiques de cette portée critique : œuvres (Nathalie Quintane, Arno Bertina, Antoine Volodine, Éric Arlix), éditeurs (P.O.L, Questions théoriques), outils et supports (des bandes magnétiques utilisées par Bernard Heidsieck au vocodeur employé dans le rap), protocoles d’écriture (manifeste, recherche-création), méthodes d’enseignement et pratiques d’évaluation.

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Isolement spatial, contagion et maladie au sein de la fourmilière

➡ Claire Detrain, Directrice de recherches FNRS au sein du Service d’écologie sociale de l'ULB - Université libre de Bruxelles est co-autrice d'une nouvelle publication portant sur l'observation du « sickness syndrome » chez les inverstébrés.

↔️ Lors de la crise sanitaire, la distanciation sociale est apparue comme une mesure simple mais efficace contre la propagation des maladies. Le contrôle sanitaire est également un enjeu fondamental dans les sociétés d’insectes où des centaines, parfois des milliers, d’individus apparentés interagissent en permanence dans l’espace confiné de la ruche ou de la fourmilière.

🐜 Chez les fourmis, un individu infecté par un pathogène tend à quitter la colonie et à mourir isolé prévenant ainsi le déclenchement d’une épidémie. De prime abord, cet isolement socio-spatial semble le fruit d’une décision spontanée voire altruiste de la fourmi contaminée en relation directe avec sa contagiosité.

Contre toute attente, chez la fourmi rouge, Myrmica rubra, une ouvrière contaminée par des spores pathogènes n'abandonne son nid que très tardivement lorsque l’individu infecté n’est plus contagieux. A ce stade, l’ouvrière qui s’isole n’est plus contaminante pour ses congénères car elle ne porte plus de spores libres sur sa cuticule, ces particules pathogènes ayant été nettoyées ou ayant pénétré le corps de l’ouvrière malade. L’isolement spatial n’est donc pas un comportement sanitaire actif visant directement à limiter la transmission de spores pathogènes libres aux autres membres de la colonie. Il s’agit plutôt d’un comportement non-spécifique résultant d’une altération générale de la physiologie de l’individu et n’apparaissant que tardivement avec le développement de la maladie.

🔎 Ce travail permet d’étendre aux invertébrés le concept de « sickness syndrome », dont les caractéristiques, notamment l’isolement spatial de l’individu malade, sont partagées par de nombreuses espèces animales.

L'article, publié dans le Journal of Insect Physiology

(c) H. Pereira


Nouveau projet européen IRONSLEEP

➡ Le GIGA-CRC-In Vivo Imaging de l'Université de Liège (Gilles Vandewalle, Maître de recherches FNRS et Pierre Maquet) a obtenu un financement de 200.000 € via l'European Union Joint Programme – Neurodegenerative Diseases Research (EU JPND) pour mieux comprendre la maladie de Parkinson et ses stades précliniques, en collaboration avec le Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences de Leipzig (coordinateur du projet), l’Université d’Amsterdam et l’Université de Pécs.

🧠 IRONSLEEP (Early stage neuroimaging and behavioral biomarkers of PD progression and underlying mechanisms) est un projet interdisciplinaire qui veut combiner les développements de pointe en IRM à ultra-haute résolution à 7 Tesla à la recherche de pointe sur le sommeil et la génétique afin d'élucider la dégénérescence des noyaux sous-corticaux dans la MP préclinique et de les associer aux altérations du sommeil paradoxal.

Plus d'infos sur giga.uliege.be...


Z Science sur Canal Z ce 6 avril à partir de 20h

Ce mercredi soir sur Kanaal Z - Canal Z, Z Science est consacré aux maladies rares et au Fonds Generet Fondation Roi Baudouin, qui, en collaboration avec le FNRS et le FWO, octroie chaque année en Belgique un montant de 1 million € pour un programme de recherches de 4 ans portant sur les maladies rares.

Rencontre avec Pierre-Paul De Schrevel, Président du Fonds Generet, et Pierre Vanderhaeghen VIB KU Leuven Center for Brain & Disease Research et ULB - Université libre de Bruxelles, lauréat 2020.

A partir de 20h ce mercredi 6 avril et en boucle jusqu'à demain soir.