➡️ Marie-Catherine de Marneffe, Chercheuse qualifiée FNRS à l’UCLouvain et Lou Villafranca Izquierdo, Aspirante FNRS à l’ULB, seront les invitées des Eclaireurs ce samedi 29 janvier à 17h08 sur La Première.
➡ Jean-François Toubeau, Chargé de recherches FNRS à l’Institut de Recherches en Energie de la Faculté Polytechnique de l’UMONS officielle, s'est vu décerner ce mercredi 26 janvier, conjointement avec le Professeur Yi Wang (University of Hong-Kong), le prestigieux Prix IIF-SAS par l’International Institute of Forecasters, dans la catégorie « Business application ».
🖥Ce prix, d’un montant de 10 000 dollars, récompense la qualité de son projet dédié au développement de nouvelles techniques de prédiction probabiliste des énergies renouvelables et permettant de conserver la confidentialité des données des différents producteurs. Il représente en tant que tel une contribution importante à la transition énergétique.
➡ Dans une vidéo faisant intervenir Yaël Nazé et Michaël Gillon, tous deux astrophysiciens et Maîtres de recherches FNRS à l’Université de Liège, LN24+ explique pourquoi James Webb pourrait ouvrir une page décisive dans notre connaissance de l’univers.
En 1995, le télescope Hubble livrait une image qui allait révolutionner le monde de l’astronomie, celle du « deep feed ». Région de l'hémisphère nord de la sphère céleste située dans la constellation de la Grande Ourse, le « champ profond de Hubble » contient environ 3000 galaxies de faible luminosité, contenant chacune des milliards d'étoiles. Avec cette seule image, c’était en quelque sorte l’histoire de l’humanité qui était donnée à voir.
💬 Yaël Nazé commente : « Les choses les plus intéressantes de cette image, ce sont les petits points rougis. Pourquoi ? Justement parce qu’ils sont très loin et que ce sont des objets sur lesquels on n’avait aucune information avant qu’on ne fasse ce genre d’images. » Pour la chercheuse, le télescope James Webb, récemment lancé avec succès, permettra d’apporter de nouvelles informations cruciales. « Pour pouvoir comprendre d’où l’on vient, il va falloir pouvoir comprendre toutes les étapes par lesquelles l’univers est passé. Et cela implique de regarder des choses très lointaines puisque quand on regarde très loin, on regarde les choses comme elles étaient il y a très longtemps. Avec Hubble, on ne va pas dire que c’était inabouti mais on n’était pas au dernier carat. Et grâce au James Webb, on va pouvoir aller voir la première génération d’étoiles, celle qui a finalement provoqué tout le reste : les premières galaxies, les premiers trous noirs supermassifs, bref ce qui a permis tout le reste… et nous notamment. »
💬 Pour Michaël Gillon, « James Webb est vraiment l'outil parfait pour observer les exoplanètes, chercher des atmosphères, et éventuellement mesurer la composition de ces atmosphères. Le Graal, ce serait de pouvoir dire qu’il y a une activité biologique sur l’une de ces planètes. On n’en est pas encore là mais c’est un pas énorme dans ce sens. »
☄️❄️ Une carte au trésor pour mieux trouver les météorites de l’Antarctique
➡ Cette carte au trésor, c'est une équipe belgo-néerlandaise qui l'a réalisée. Parmi les chercheurs, on retrouve :
🔹 Véronica Tollenaar, Aspirante FNRS, Laboratoire de glaciologie, ULB - Université libre de Bruxelles 🔹 Vincianne Debaille, Maître de recherches FNRS, Laboratoire G-Time, ULB
❄️ L’Antarctique, le grand continent blanc, fascine les scientifiques, et tout particulièrement les géologues car ils y ont trouvé une majorité des météorites tombées sur terre. Deux tiers des météorites collectées dans le monde proviennent en effet de ce continent et les géologues estiment qu’il en subsiste 300.000 dans les glaces de l’Antarctique.
☄️ Pour l’instant 40.000 météorites, c’est-à-dire 10% du total présent sur l’Antarctique, ont été collectées. C’est dire si la confection d’une carte au trésor pour mieux identifier les endroits où elles se trouvent est précieuse pour tout le monde scientifique.
💬 "Créer cette carte aux trésors, c’est juste un rêve d’enfants. Et puis c’est une grande avancée pour les équipes qui explorent le continent Antarctique à la recherche de ces météorites car jusqu’à présent on cherchait un peu une aiguille dans une botte de foin", s'enthousiasme Véronica Tollenaer.
Une équipe de recherche internationale dirigée par Universität Bern et Université de Liège, avec notamment Michael Gillon et Emmanuel Jehin, Maîtres de recherches FNRS, vient de confirmer la découverte de TOI-2257b.
Cette exoplanète fascinante, d'environ deux fois la taille de la Terre, est une "mini-Neptune" tempérée, en orbite autour d'une étoile froide sur une orbite très elliptique de 35 jours. "Initialement identifiée par le satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA Earth, une mission spatiale à la recherche de planètes autour d'étoiles proches et brillantes, l’existence de cette planète a dû être confirmée par des télescopes au sol, dont ceux gérés par des chercheurs de l'ULiège."