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L'actualité chercheurs

🏆 Le Prix IIF-SAS pour Jean-François Toubeau

➡ Jean-François Toubeau, Chargé de recherches FNRS à l’Institut de Recherches en Energie de la Faculté Polytechnique de l’UMONS officielle, s'est vu décerner ce mercredi 26 janvier, conjointement avec le Professeur Yi Wang (University of Hong-Kong), le prestigieux Prix IIF-SAS par l’International Institute of Forecasters, dans la catégorie « Business application ».

🖥Ce prix, d’un montant de 10 000 dollars, récompense la qualité de son projet dédié au développement de nouvelles techniques de prédiction probabiliste des énergies renouvelables et permettant de conserver la confidentialité des données des différents producteurs. Il représente en tant que tel une contribution importante à la transition énergétique.

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🛰 James Webb : la machine à remonter le temps

➡ Dans une vidéo faisant intervenir Yaël Nazé et Michaël Gillon, tous deux astrophysiciens et Maîtres de recherches FNRS à l’Université de Liège, LN24+ explique pourquoi James Webb pourrait ouvrir une page décisive dans notre connaissance de l’univers.

En 1995, le télescope Hubble livrait une image qui allait révolutionner le monde de l’astronomie, celle du « deep feed ». Région de l'hémisphère nord de la sphère céleste située dans la constellation de la Grande Ourse, le « champ profond de Hubble » contient environ 3000 galaxies de faible luminosité, contenant chacune des milliards d'étoiles. Avec cette seule image, c’était en quelque sorte l’histoire de l’humanité qui était donnée à voir.

💬 Yaël Nazé commente : « Les choses les plus intéressantes de cette image, ce sont les petits points rougis. Pourquoi ? Justement parce qu’ils sont très loin et que ce sont des objets sur lesquels on n’avait aucune information avant qu’on ne fasse ce genre d’images. » Pour la chercheuse, le télescope James Webb, récemment lancé avec succès, permettra d’apporter de nouvelles informations cruciales. « Pour pouvoir comprendre d’où l’on vient, il va falloir pouvoir comprendre toutes les étapes par lesquelles l’univers est passé. Et cela implique de regarder des choses très lointaines puisque quand on regarde très loin, on regarde les choses comme elles étaient il y a très longtemps. Avec Hubble, on ne va pas dire que c’était inabouti mais on n’était pas au dernier carat. Et grâce au James Webb, on va pouvoir aller voir la première génération d’étoiles, celle qui a finalement provoqué tout le reste : les premières galaxies, les premiers trous noirs supermassifs, bref ce qui a permis tout le reste… et nous notamment. »

💬 Pour Michaël Gillon, « James Webb est vraiment l'outil parfait pour observer les exoplanètes, chercher des atmosphères, et éventuellement mesurer la composition de ces atmosphères. Le Graal, ce serait de pouvoir dire qu’il y a une activité biologique sur l’une de ces planètes. On n’en est pas encore là mais c’est un pas énorme dans ce sens. »


☄️❄️ Une carte au trésor pour mieux trouver les météorites de l’Antarctique

➡ Cette carte au trésor, c'est une équipe belgo-néerlandaise qui l'a réalisée. Parmi les chercheurs, on retrouve :

🔹 Véronica Tollenaar, Aspirante FNRS, Laboratoire de glaciologie, ULB - Université libre de Bruxelles
🔹 Vincianne Debaille, Maître de recherches FNRS, Laboratoire G-Time, ULB

❄️ L’Antarctique, le grand continent blanc, fascine les scientifiques, et tout particulièrement les géologues car ils y ont trouvé une majorité des météorites tombées sur terre. Deux tiers des météorites collectées dans le monde proviennent en effet de ce continent et les géologues estiment qu’il en subsiste 300.000 dans les glaces de l’Antarctique.

☄️ Pour l’instant 40.000 météorites, c’est-à-dire 10% du total présent sur l’Antarctique, ont été collectées. C’est dire si la confection d’une carte au trésor pour mieux identifier les endroits où elles se trouvent est précieuse pour tout le monde scientifique.

💬 "Créer cette carte aux trésors, c’est juste un rêve d’enfants. Et puis c’est une grande avancée pour les équipes qui explorent le continent Antarctique à la recherche de ces météorites car jusqu’à présent on cherchait un peu une aiguille dans une botte de foin", s'enthousiasme Véronica Tollenaer.

🎙 Elle est intervenue ce matin dans l'émission radio Matin Première pour en parler : https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-oeil-scientifique?id=2857616

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Une équipe de recherche internationale dirigée par Universität Bern et Université de Liège, avec notamment Michael Gillon et Emmanuel Jehin, Maîtres de recherches FNRS, vient de confirmer la découverte de TOI-2257b.

Cette exoplanète fascinante, d'environ deux fois la taille de la Terre, est une "mini-Neptune" tempérée, en orbite autour d'une étoile froide sur une orbite très elliptique de 35 jours. "Initialement identifiée par le satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA Earth, une mission spatiale à la recherche de planètes autour d'étoiles proches et brillantes, l’existence de cette planète a dû être confirmée par des télescopes au sol, dont ceux gérés par des chercheurs de l'ULiège."

https://www.sciences.uliege.be/cms/c_8679748/fr/des-astronomes-de-l-uliege-contribuent-a-la-decouverte-d-un-nouveau-monde-unique-en-son-genre 

Cette recherche fait l’objet d’une publication dans le journal Astronomy & Astrophysics. https://www.aanda.org/articles/aa/full_html/2022/01/aa42280-21/aa42280-21.html


🐌 Un escargot namurois en une de la revue Molecular Cell !

➡️ Une étude biologique et qui fait la une de la revue scientifique Molecular Cell a été co-écrite par des chercheurs FNRS :

🔹 Olivier Finet, Ancien Boursier FRIA (2014-2018), URPHyM-GEMO, Université de Namur
🔹 Carlo Yague-Sanz, Chargé de recherches FNRS, URPHyM-GEMO, UNamur
🔹 Denis Lafontaine, Directeur de recherches FNRS, Service Biologie moléculaire de l'ARN, ULB - Université libre de Bruxelles
🔹 Damien Hermand, Directeur de recherches FNRS, URPHyM-GEMO, UNamur
🧬 L'ARN est une molécule composée de quatre briques principales appelées A, U, G et C. Mais la réalité biologique est bien plus complexe car ces quatre briques sont en fait à la base de plus de 150 autres briques appelées "modifications de l'ARN". Ces modifications, il était très compliqué de les étudier à l'échelle globale d'une cellule avant l'avènement de l'épitranscriptomique, cette nouvelle branche de la biologie moléculaire qui étudie les briques modifiées de l'ARN.

L'équipe namuroise en a étudié une en particulier, appelée D pour dihyrouridine (une modification du U) et ils ont découvert que sa présence sur des ARN dits messagers (ceux qui permettent de faire des protéines) ralentit le mécanisme de production de certaines protéines (la traduction), ce qui a un impact sur le cytosquelette de la cellule et la ségrégation des chromosomes.

🗞 C'est avec ces résultats inédits que les chercheurs font la couverture de ce numéro de Molecular Cell où l'ecargot représente à la fois le ralentissement de la traduction par la présence de la dihydrouridine, mais aussi l'animal symbole de la ville de Namur. Ils utilisent une approche à l'échelle du transcriptome pour révéler que la modification de l'ARN par la dihydrouridine (l'escargot) est présente sur les ARNm eucaryotes. Ils montrent que les codons dihydrouridylés sont traduits plus lentement par le ribosome (formes bleues) et que la modification de l'ARNm codant pour la tubuline est nécessaire à la bonne ségrégation des chromosomes méiotiques (les microtubules sont représentés en arrière-plan).

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