➡ Haicheng Zhang, Chargé de recherches FNRS à l' ULB - Université libre de Bruxelles, est le premier auteur d’un article publié dans Nature Climate Change à propos des effets du réchauffement climatique sur le développement foliaire.

🌡Les variations des températures hivernales et printanières ont été largement utilisées pour expliquer les diverses réponses de la phénologie printanière au changement climatique. Cependant, peu d'études ont quantifié leurs effets respectifs.

📑 En utilisant 386 320 observations in situ de la date du développement foliaire (LUD pour « Leaf Unfolding Date ») de six espèces d'arbres en Europe, cette étude montre que l'accélération de l'accumulation thermique printanière et les changements du refroidissement hivernal sont respectivement à l’origine de 61 % et de 39 % de l'avancement de la LUD pour la période 1951-2019.

☀️ Il apparaît donc que le réchauffement hivernal n'a peut-être pas retardé le passage du bourgeon à la feuille, mais qu'il a plutôt augmenté les besoins thermiques pour atteindre le déploiement des feuilles. Cette augmentation des besoins thermiques et la diminution de l'efficacité du réchauffement printanier pour l'accumulation thermique expliquent en partie l'affaiblissement de la réponse du déploiement des feuilles au réchauffement.

🌿 Cette étude souligne donc la nécessité de mieux évaluer les effets antagonistes et hétérogènes du réchauffement hivernal et printanier sur la phénologie foliaire, ce qui est essentiel pour envisager les futures rétroactions végétation-climat.

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7 universités (Belgique, France, Canada, Suisse, Espagne et Portugal) ont mis sur pied une étude internationale multidisciplinaire - psychologie, socio-anthropologie et sciences de la santé - afin d’analyser l’évolution des rites funéraires depuis le début de la pandémie et son impact sur le vécu des personnes endeuillées.

➡ Camille Boever, Boursière FRESH-FNRS au sein de l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l’UCLouvain – Université catholique de Louvain, est en charge du volet belge de l’étude, avec Emmanuelle Zech, professeure de psychologie à l’UCLouvain. La pandémie a bouleversé les rites funéraires. Depuis mars 2020, on estime que 16 % des Belges ont vécu et vivent encore un deuil, dans un contexte marqué par la modification, la limitation voire l’interdiction de certains rites, notamment collectifs. Le fait de perdre un proche sans avoir pu l’accompagner ou sans pouvoir se réunir pour un dernier adieu est une situation inédite : ses effets sur le deuil sont encore méconnus.

💬 « Cette étude internationale va permettre de déterminer si la restriction de rites a induit davantage de deuils dits compliqués ou si, a contrario, la pandémie a poussé les personnes endeuillées à davantage de résilience et créativité face à la perte d’un proche », commentent les chercheuses.

L’objectif de l’étude est aussi de permettre une meilleure compréhension des besoins des personnes endeuillées afin que les proches puissent adapter leur soutien social et que le personnel de soins puisse mieux prévenir de potentielles complications. Les résultats de l’étude devront permettre aux autorités de prendre des décisions adaptées à la réalité de terrain.

Les personnes ayant perdu un proche depuis mars 2020 sont invitées à participer à cette étude en ligne. La cause du décès ne doit pas spécialement être due au covid, puisque l’ensemble des personnes endeuillées ont été soumises aux mêmes restrictions.

➕ Participation à l’étude : https://uclpsychology.co1.qualtrics.com/jfe/form/SV_a635xpzyHh2mhUy

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❤️ À l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, Alain Chariot, Directeur de recherches FNRS au GIGA Stem Cells - Medical Chemistry de l'Université de Liège et Promoteur Welbio et Télévie, rappelait sur le plateau de "RTL Info Bienvenue" l'importance du dépistage, notamment en ce qui concerne le cancer colorectal.

💬"Il faut vraiment inciter la population à faire le test de dépistage, qui est un test très facile à faire".

🔬 Il est également revenu sur les découvertes récentes permises par la recherche scientifique :
💬 "La recherche fondamentale a permis de dresser la carte d'identité d'un cancer au niveau individuel. Cela permet d'identifier au niveau moléculaire toutes les altérations et apporter le médicament qui convient. On s'est rendus compte que ces médicaments étaient très actifs mais que les cancers étaient capables de s'adapter. Dès qu'il reçoit une chimiothérapie ou une thérapie ciblée, le cancer prend des mesures pour s'adapter. Maintenant on est dans un scénario de combinaison de thérapies pour attaquer le cancer sous différents angles, à l'image de la trithérapie avec le HIV. On espère, pour les stades les plus avancés, transformer le cancer en une maladie chronique, que vous garderiez sous contrôle le plus longtemps possible."

Parkinson’s disease is the second most common neurodegenerative disease, but we still do not understand why this disease occurs. Scientists from the UCLouvain de Duve Institute have discovered a new type of molecular damage that is linked to the metabolism of sugar (glycolysis). They also discovered a mechanism that allows cells to prevent this type of damage. A deficiency in this mechanism leads to the accumulation of damage and Parkinson’s disease. Understanding the molecular origin of Parkinson’s disease might help develop therapies that treat not only the symptoms but also the cause of the disease.

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➡️ Patrice Cani, Directeur de recherches FNRS à l’UCLouvain – Université catholique de Louvain, est le co-auteur d’un article qui examine les connaissances actuelles concernant les interactions des microbes intestinaux avec l’hôte au niveau moléculaire.

🔬 Le microbiote intestinal est désormais considéré comme l'un des éléments clés contribuant à la régulation de la santé. On sait en effet que des dysfonctionnements au niveau du microbiote intestinal sont associés à de nombreuses maladies comme l'obésité, le diabète de type 2, la stéatose hépatique, les maladies intestinales intestinales (MICI) et plusieurs types de cancer. Diverses voies impliquées dans l'immunité, le métabolisme énergétique, lipidique et glucidique semblent donc affectées.

🧪 Grâce au développement d'outils et de techniques moléculaires (c'est-à-dire métagénomiques, métabolomiques, lipidomiques et métatranscriptomiques), les interactions complexes entre l'hôte et les différents microorganismes sont progressivement décryptées. Cet article fournit une évaluation critique de la compréhension actuelle dans ce domaine. Comprendre la complexité et les aspects moléculaires reliant les microbes intestinaux à la santé contribuera en effet à poursuivre le développement de nouvelles thérapies.

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