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L'actualité chercheurs

Eco-anxiété : les émotions peuvent être la solution au changement climatique

Eprouver de la colère face à la crise écologique n'est pas seulement une source de souffrance psychologique. Ce serait aussi un puissant catalyseur capable de favoriser un changement de comportement en faveur de la transition écologique, selon une étude menée par l'équipe d'Alexandre Heeren, Chercheur qualifié FNRS au sein du Psychological Science Research Institute de l'UCLouvain.

Un article du Soir.

L'article scientifique, publié dans le Journal of Anxiety Disorders.
écoanxieté

 


Une convention signée en vue du Forum Mondial de Sociologie au Maroc en 2025

Ce 26 février, le Recteur Didier Lambert et la Prorectrice à l’international Dana Samson de l'UCLouvain ont accueilli l’International Sociological Association, l’Université de Mohamed V et l’Instance de Sociologie Marocaine. L'objectif de cette rencontre ? La signature d'une convention liée à l'organisation du Forum mondial de sociologie à Rabat en juillet 2025.

C'est la première fois qu'un forum mondial de sociologique sera organisé dans la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (MENA). Ce forum, qui rassemblera 8.000 chercheuses et chercheurs en sciences humaines, a pour objectif de renforcer le dialogue entre les scientifiques de cette région et de tous les continents dans la perspective d'une sociologie globale.

À l’occasion de cette convention, l’International Sociological Association présidée par Geoffrey Pleyers, Maître de recherches FNRS à l'UCLouvain et les autorités de l'UCLouvain ont reçu le président, le vice-président et le doyen de la Faculté des sciences de l’éducation de l’université de Mohamed V, le coordinateur national de l’Instance marocaine de sociologie ainsi qu’une délégation de l’International Sociological Association.

 forumsciologie2025


Découverte d'un super pouvoir de nos cellules

Comment nos cellules sont-elles capables de détecter de minuscules aspérités de leur support, la matrice extracellulaire, qui les lient entre elles ? Par quel mécanisme ? Parviennent-elles à modifier leur comportement en réponse à ces petits reliefs ?

C’est à ces questions que Benjamin Ledoux, Boursier FRIA-FNRS (2018-2022) du centre de rehcerche NARILIS de l'UNamur et une équipe de chercheurs en biologie cellulaire de l’UNamur et de l’UCLouvain ont apporté des réponses majeures qui ont été publiée dans la revue scientifique Science Advances. L'étude a été co-supervisée par Pierre Morsomme, Professeur ordinaire et Promoteur de PDR-FNRS à l'UCLouvain, et Henri-François Renard, Chargé de cours à l'UNamur et Promoteur de MIS-FNRS (2021-2023) et est également le fruit d'une collaboration plus large avec, notamment, l'équipe de David Alsteens, Maître de recherches FNRS à l'UCLouvain.

Le communiqué de presse de l'UNamur.

L'article scientifique publié dans Science Advances.

ArticleBenjaminLedoux

© Benjamin Ledoux


Des milliers de pathologies encore mal comprises et mal soignées

Journée internationale des maladies rares - 29 février 2024

 JM-maladies-rares-2024

 

500.000 Belges seraient touchés par une maladie rare. Des maladies sources de douleurs chroniques, souvent graves et dégénératives, voire mortelles, autour desquelles persistent de nombreuses inconnues. Le Fonds Generet (Fondation Roi Baudoin) soutient la recherche de pointe afin de mieux comprendre, diagnostiquer et traiter ces pathologies.

400 millions de personnes touchées à travers le monde

Une maladie rare touche moins d’une personne sur 2.000. Mais plus de 6.000 maladies de ce type ont été répertoriées. Conséquence : elles concerneraient 5% de la population mondiale. Les trois quarts des maladies rares affectent des enfants, dont un sur trois meurt avant l’âge de 5 ans [1]. Voilà pour les chiffres…  Ils montrent bien l’ampleur des défis. Les pathologies rares sont « le parent pauvre de la recherche », déplore Pierre-Paul De Schrevel, Président du Comité de gestion du Fonds Generet, dans un communiqué. Le 15 mars prochain, ce dernier décernera le Prix Generet pour les Maladies Rares (administré par le FNRS), soit un million d'euros, à un chercheur ou une chercheuse pour son travail pionnier sur ces pathologies. Et ce pour la sixième année consécutive.

Trouver les causes pour développer des traitements adaptés

Miikka Vikkula, chercheur en sciences biomédicales et professeur ordinaire à l’UCLouvain, a été, en 2018, le premier lauréat de ce prestigieux Prix Generet. Il a été récompensé pour ses travaux sur les causes génétiques des anomalies vasculaires, ouvrant la voie à de nouveaux traitements. Les anomalies vasculaires, une quarantaine au total, ce sont des amas de vaisseaux mal formés, avec pour conséquence une circulation sanguine anormale dans les régions touchées. Cela peut concerner la peau mais également n’importe quel tissu ou organe, comme le cerveau ou le poumon. « Cela provoque des saignements, des douleurs chroniques, cela peut toucher aussi le réseau lymphatique. Si l’anomalie est intracérébrale, cela peut causer un AVC ; si elle touche les muscles, cela entraîne des difficultés à utiliser certains membres, à écrire, à s’asseoir, à conduire par exemple, c’est très handicapant », nous explique Miikka Vikkula. Mieux comprendre ces lésions, c’est l’espoir de traitements médicamenteux plus ciblés, moins invasifs que la chirurgie. L’an dernier, son équipe, en collaboration avec les Cliniques Saint-Luc, a réussi une prouesse :  traiter, pour la première fois au monde, une malformation vasculaire in utero via un médicament directement administré à la maman pendant sa grossesse.

Améliorer le diagnostic pour un meilleur accompagnement

Bien souvent, les personnes atteintes d’une maladie rare vivent toute leur vie avec leur pathologie. C’est un poids énorme pour les patients, les proches, et le système médical dans son ensemble. « Je pense qu'il y a pas mal de maladies rares qui ne sont pas nécessairement diagnostiquées parce qu’elles peuvent présenter une énorme variabilité de symptômes. Certaines personnes ont été traitées uniquement pour leurs symptômes et on n'a pas fait le lien avec une maladie rare sous-jacente pour laquelle un traitement ou un espoir de traitement plus spécifique existe peut-être. Il faut que les patients puissent être dirigés vers des centres spécialisés multidisciplinaires... C’est important pour le diagnostic, le traitement et la prise en charge », précise Miikka Vikkula.

Les lauréates et lauréats qui lui ont succédé sont : Steven Laureys (Coma Science Group – Université et CHU de Liège) pour ses travaux de recherche sur les états de conscience altérée, causés par de graves lésions cérébrales ; Pierre Vanderhaegen (VIB-KU Leuven Centrum voor Hersenonderzoek et ULB) pour ses recherches consacrées au développement cérébral et à ses anomalies ; Rosa Rademakers (VIB-UAntwerpen) pour sa recherche sur les formes rares de démence fronto-temporale ; Ludo Van Den Bosch (VIB - KU Leuven) pour sa recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), mieux connu sous le nom de maladie de Charcot. L’appel pour le Prix Generet 2024 est ouvert jusqu’au 15 avril [2].

 

[1] Chiffres de RaDiOrg (Rare Diseases Belgium).

[2] Pour plus d’information sur le Generet Award for Rare Diseases.
Pour plus d’informations sur l’appel 2024.

 

 


Une espèce animale peut-elle disparaître à cause de la pollution ?

C’est une question vraiment complexe. Chaque élément, tels que la surpêche, la pollution sonore, les prises accidentelles dans les filets de pêche, et la fragmentation progressive des habitats naturels, s'imbrique dans un véritable puzzle écologique. Krishna Das, Maître de recherches FNRS en océanographie biologique à l'ULiège, s'efforce de décrypter les multiples facettes de la pollution marine et leurs conséquences sur certaines espèces. Découvrez l'importance d'adopter une approche globale pour comprendre et résoudre la problématique de la pollution marine avec cette nouvelle capsule Eureka.

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Le FNRS vous donne rendez-vous sur RTL TVI avec les séquences Eureka. Ces capsules de vulgarisation scientifique réalisées en collaboration avec RTL TVI, d’un format très court et dynamique, permettent d’aborder une question scientifique simple avec une chercheuse ou un chercheur FNRS. C'est l'occasion, aussi, de comprendre que la recherche est partout et est essentielle au développement de notre société. Cette année encore, les chercheuses et chercheurs qui participent représentent les 5 universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les 3 grands domaines scientifiques (sciences humaines et sociales, sciences de la vie et de la santé et sciences exactes et naturelles).