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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

Comment le nouveau coronavirus entre-t-il dans nos cellules et comment l’empêcher d’y entrer ?

Ce sont les deux questions auxquelles David Alsteens, Chercheur qualifié #FNRS et responsable du NanoBiophysics Lab de l’ UCLouvain – Université catholique de Louvain va tenter de répondre avec les membres de son équipe.

Les coronavirus sont bien connus du chercheur et des membres de son équipe du LIBST. Grâce à leur expertise, ils essayent de déterminer quelles sont les molécules de ce nouveau virus et des cellules hôtes qui interagissent de manière importante.

Ils espèrent pouvoir développer des molécules capables d'empêcher ces interactions, et l'entrée du virus dans la cellule. Ce qui est déterminant puisque, si le virus ne peut pénétrer le corps humain, il ne survit pas.

« La structure cristalline, c’est-à-dire emboîtement, entre la "spike" [une protéine en pointe à la surface du coronavirus, qui sert à se lier aux cellules] du virus et le récepteur cellulaire est déjà connue donc on peut avoir une idée des liens qui peuvent être importants. On a déjà développé des molécules en vue d’empêcher ces liens. On va les tester dans les semaines qui viennent. Cela peut aller vite ou lentement, c’est très difficile à dire ».

Plus d'infos à l'UCLouvain.be...


Perte de biodiversité : un impact potentiellement dramatique sur la vie humaine

Dans Tendances Première sur La Première RTBF le 2 avril, Caroline Nieberding, Promotrice de mandataires FNRS et professeure d’écologie terrestre à l’UCLouvain – Université Catholique de Louvain, soulignait une conséquence positive de cette crise sanitaire : celle de nous permettre de redécouvrir l’importance, à de nombreux égards, d’une nature en bonne santé sur nos vies.

Un récent rapport du WWF-Italie met très clairement en avant le lien entre les zoonoses (les maladies transmises de l’animal à l’homme) et la mauvaise maîtrise de l’environnement, notamment via la déforestation. Si on ne prend pas soin de la nature, on pourrait connaître des crises comme celle-ci à répétition dans le futur.

« Ce rapport est très important car il fait, pour la première fois sans doute, le lien le plus clair entre la perte de biodiversité et l’effet sur la santé humaine. Quand on voit l’effet que la santé humaine peut avoir sur nos gouvernements, qui deviennent forts, qui prennent des décisions extrêmes liées notamment à l’économie et au contact entre les gens, cela veut dire si on met la priorité sur ces valeurs de santé et de biodiversité, on va peut-être pouvoir agir plus efficacement en faveur de la santé, de la biodiversité, et de l’économie. Ce rapport documente de plus en plus de cas rapportés de lien de modification de notre interaction avec la nature, essentiellement en la détruisant, et avec l’apparition de pandémies, c’est-à-dire de maladies qui affecte l’entièreté de la surface de la Terre, ou en tout cas une grosse partie des continents peuplés par les humains. »

Le rapport du WWF « The loss of Nature and rise of pandemics » : https://wwf.be/fr/blog/un-rapport-du-wwf-italie-illustre-le-lien-entre-pandemies-et-biodiversite/ 

Plus d'infos sur Auvio...  à partir de 45:00


Isabelle Ferreras dans Le Soir

Dans Le Soir de ce week-end (supplément "Nos vies après le confinement), Isabelle Ferreras, Maître de recherches FNRS, UCLouvain et chercheuse associée à #Harvard : "C’est qu’avant d’être touchées par le #coronavirus, nos sociétés ont été fragilisées par un virus idéologique, dont la situation actuelle montre la dangerosité : celui du « moins d’Etat ».

Cliquez sur l'image pour agrandir.


Véronique Halloin dans Le Soir

Dans Le Soir (supplément "Nos vies après le confinement") Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS, évoque la nécessité de "davantage structurer les interactions entre politiques et scientifiques et être plus prospectif" et la possibilité de la création d'une "plateforme d’experts qui répond à la demande du politique ou l’alerte sur certains sujets".


Comment éviter le rebond de l'épidémie après la fin du confinement ?

Emmanuel Hanert, Promoteur de mandataires #FNRS et chercheur à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, a adapté un modèle mathématique élaboré par des scientifiques chinois afin de prédire l'évolution de la situation sanitaire en Belgique.

Dans le cas d'un confinement fort, tel que celui appliqué actuellement par la Belgique, "la maladie disparaît au bout de quelques mois. Mais le hic c’est qu’après ce délai, si on enlève les mesures de confinement, il suffit que l’une ou l’autre personne infectieuse re-circule dans la population - ce qui est très probable vu les mesures différentes prises par les pays voisins - pour qu’on observe une seconde vague. Et ce, avec une épidémie et des chiffres comparables à ce qu’on aurait eu lors de la première vague sans mesures de confinement puisque la grande majorité de la population n’est pas immunisée."

Plus d'infos à l'UCLouvain.be...