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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

"Jamais le partage de connaissances ne s’est fait de façon aussi transparente et rapide". Une carte blanche qui appelle à l'action politique.

Michel Goldman, lauréat d'un des Prix Quinquennaux 2000-2005, professeur et promoteur de mandataires #FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles, constate que s'il y a bien un aspect positif à cette crise, c'est que la communauté scientifique et le monde industriel font cause commune.
 
Maintenant que les outils sont en place, il faut agir. "La Commission européenne dispose des instruments pour mettre en œuvre rapidement les programmes d’action indispensables. Elle a commencé à le faire mais sans leur accorder les importants moyens nécessaires, à la hauteur du défi que nous aurons à affronter dans les semaines à venir."
 
 

Les épidémies, "une fatalité qui ne dit rien de notre système" ?

Pour Georges-Louis Bouchez, président du MR, à chaque épidémie c'est la même chose, le modèle libéral et la globalisation sont pris pour cibles. "La grippe espagnole et les grandes épidémies au Moyen Âge n’ont pas attendu la globalisation…", écrit-il sur Twitter.
 
Pour Thomas Michiels, Chercheur qualifié honoraire et Promoteur de mandataire #FNRS au de Duve Institute de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, “il n’y a pas de doute que la globalisation a un effet sur les épidémies et favorise la dispersion des virus. Quand on regarde l’évolution des épidémies par le passé, il y a des exemples notoires, où on observe que les épidémies suivent les voies ferrées et les déplacements de l’homme. Ça ne fait aucun doute, la circulation des individus aggrave la pandémie."
 

Gestion impeccable du confinement en Chine : réalité ou propagande ?

D'après les informations communiquées par le gouvernement chinois, les chiffres de recensement de cas de coronavirus ont arrêté de progresser sur son territoire. Une information peu crédible, d'après Thierry Kellner, Promoteur de mandataires #FNRS et chargé de cours à l'ULB - Université libre de Bruxelles.
 
Selon lui, la Chine prétend avoir géré le confinement de manière exemplaire pour faire oublier qu'elle a tardé à communiquer la présence de premiers cas de coronavirus et ainsi propagé le virus à l'extérieur de son territoire.
 
"À partir du moment où le Parti décide qu’il a gagné la bataille, il fait tout pour montrer que la bataille est gagnée.(...) La Chine a intérêt à montrer qu’elle a des résultats excellents et donc à présenter le meilleur visage possible. Dans ces conditions, évidemment, on peut penser que tout ce qui n’est pas en accord avec la version officielle est caché."
"Il est important", prévient le chercheur, "de ne pas laisser le discours chinois sur la pseudo-efficacité d’un modèle autoritaire se développer".
 
 

Pour soutenir les projets en cours sur les coronavirus, le FNRS a débloqué hier 3 millions d'euros issus de fonds privés.

Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS :
"On a travaillé sur deux axes complémentaires : premier axe, des Crédits urgents de recherche, à court terme, pour des équipes qui ont déjà commencé à travailler sur les coronavirus ou qui vont le faire. Et c'est 60.000€ pour les 5 mois à venir. Le deuxième axe, ce sont des Projets exceptionnels de recherche qui financeront jusque 260.000€ par projet, sur des projets qui peuvent aussi se greffer sur des projets déjà en cours".
 
 

Crédits urgents de recherche et Projets exceptionnels de recherche FNRS : les chercheurs fondamentaux cherchent déjà !

Hier, le FNRS a donné son feu vert pour soutenir la recherche contre le coronavirus via un double appel, et pour un montant total de 3 millions d'euros.
 
Dès demain, les chercheurs pourront déposer une candidature pour des Crédits urgents de recherche, destinés à soutenir des projets déjà en cours. Car il y en a déjà !
 
Comme celui conduit par l'équipe d'Arnaud Marchant, Directeur de recherches FNRS et directeur du laboratoire d'immunologie médicale à l'ULB - Université libre de Bruxelles :
 
"Ce dont on s'aperçoit, c'est que si les premiers symptômes de la maladie sont causés par le virus lui-même, progressivement c'est la réponse du système immunitaire, qui évolue, qui devient toxique pour le patient. Ce qu'on essaye de comprendre c'est pourquoi certains patients, qui sont hospitalisés, vont développer la forme sévère de la maladie et nécessiter des soins intensifs. Comprendre ça, c'est fondamental parce que cela va nous permettre de proposer des traitements."