Xavier Noël, Chercheur qualifié FNRS au Laboratoire de psychologie médicale de l'ULB - Université libre de Bruxelles, souligne les souffrances psychologiques inhérentes à la crise sanitaire qui nous touche.

Il analyse la situation et donne des pistes de compréhension et de remède : rassurer, favoriser les actions solidaires, établir des rituels de vie, ...

 

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Simon Dellicour, Chargé de recherches FNRS à l' ULB - Université libre de Bruxelles dénonçait encore hier soir dans le JT de Bel RTL le manque de transparence vis-à-vis des données épidémiologiques communiquées par Sciensano :
"C'est un problème majeur car chaque jour on perd un énorme potentiel analytique quand à l'analyse épidémiologique de cette épidémie. En bref, on sous-exploite le potentiel de la communauté scientifique belge en termes d'analyses de données, ce qui est un manque à gagner considérable dans le contexte de la lutte contre cette épidémie."
Jusqu'à présent, les données communiquées n'étaient pas exploitables correctement.

En réaction à cette revendication largement partagée par la communauté scientifique belge, Sciensano a décidé de fournir librement aux scientifiques et aux médias les données en "open data" : des fichiers ouverts, accessibles de façon transparente et qu'il est possible de retravailler.

 

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Depuis le début de la semaine, les collaborations entre milieu académique et centres hospitaliers ont donné jour à des plateformes de détection du COVID-19.

Un protocole de diagnostic a ainsi été mis à disposition du ISPPC - CHU de Charleroi et du Laboratoire de médecine expérimentale de l'ULB - Université libre de Bruxelles par des chercheurs de l'Université de Namur.

Ils avaient adapté, dès la semaine passée, des techniques "à l'ancienne" de biologie moléculaire pour pouvoir répondre à la pénurie de réactifs.

Stanislas Goriely, Maître de recherches #FNRS à l'ULB : "L'idée est de vraiment mettre en contact les laboratoires des centres cliniques avec les laboratoires de recherche, qui ont une grande capacité en matière de main d'oeuvre, mais qui a priori ne sont pas habilités à réaliser ce type de tests. (...) 10 chercheurs serniors, sur le site de Gosselies, avec potentiellement jusqu'à 80 chercheurs capables de prendre la relève pour quotidiennement générer des résultats et les transmettre à des laboratoires de biologie clinique au sein de hôpitaux."

Les premiers tests de patients du CHU ont commencé hier matin.