Votre navigateur ne supporte pas le javascript News recherche sur le Coronavirus
DONS | |

News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

Décès du COVID-19 chez les jeunes

Malgré qu'ils soient très rares, les cas fatals de COVID-19 chez les jeunes inquiètent. Rien d'inattendu (c'est également le cas pour d'autres virus) pour la communauté scientifique, mais les raisons demeurent inconnues.
La faute à une immunité défaillante ? Pour Nicolas Dauby, Spécialiste Postdoctorant #FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles tout le monde ne réagit pas de la même manière face au virus.
« Des travaux réalisés sur des patients jeunes atteints de forme sévère de grippe ont mis en évidence une mutation des gènes impliqués dans l’immunité antivirale. Il existe donc des différences dans la réponse immunitaire : les cellules fatiguées répondent moins bien »
 
 

Victime, pas vecteur

Etienne Thiry, Promoteur d'un Crédit de recherche #FNRS à l' Université de Liège rassure concernant le premier cas détecté de chat atteint par le COVID-19.
“C’est uniquement une transmission d’un virus humain, dans des cas rares, vers des animaux de compagnie. Nous sommes dans une épidémie qui est strictement humaine à l’heure actuelle.”
Même s’il est trop tôt pour le confirmer, le risque de complication pour les animaux domestiques est considéré actuellement comme mineur.
 
 

Les épidémies dans l’histoire

Peste, choléra, grippe espagnole… Les pandémies sont des drames historiques. Mais « malgré tout, toutes ces sociétés se relancent, d’une façon ou d’une autre, lentement mais sûrement », promettent les historiens Paul Bertrand (promoteur de Projets de recherche #FNRS à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain) et Annick Delfosse (Chercheuse qualifiée honoraire #FNRS à l’ULiège - Faculté de Philosophie & Lettres) en revenant sur les effets sociaux et économiques des épidémies passées.
 
La première pandémie de peste apparaît très tôt dans l’histoire de l’humanité, au néolithique (- 3.000 avant J.-C.). Elle restera sporadique et certains historiens lui attribuent un rôle dans l’effondrement de l’Empire romain à la fin du 5e siècle.
 
La deuxième pandémie de peste est venue de Chine à la fin du 13e siècle. L’Europe y a perdu un tiers de sa population.
 
La peste noire, qui a sévi dans nos régions de 1349 à 1351, a connu des recrudescences régulières jusqu’au 16e siècle.
 
La quarantaine et le confinement sont les premières démarches prophylactiques encouragées par les autorités : les maisons des pestiférés sont marquées, voire murées, pour protéger le reste de la communauté.
 
Les grands malheurs sont considérés comme une punition de Dieu, les Juifs sont présentés comme les responsables des épidémies et subissent des persécutions.
 
La pandémie de grande peste a été suivie d’un phénomène migratoire (des campagnes vers les villes), d’une relance de la natalité et d’une reprise économique.
 
La peste a pratiquement disparu de nos régions à la fin du 18e siècle. Mais une troisième pandémie, partie de Chine en 1855, a encore fait des millions de morts en Inde, en Australie et à San Francisco au début du 20e siècle. 124 personnes sont mortes de la peste à Madagascar en 2017.
 
 

Le cerveau, cet outil indispensable pour lutter contre la crise sanitaire

Steven Laureys, Directeur de recherches FNRS au GIGA (ULg) de l'Université de Liège, est, comme tous ses concitoyens, confronté au confinement.
 
Décryptage de la situation avec le père, le neurologue et le clinicien.
 
"Il y a toute une série de choses que l'on peut faire sans mettre la barre trop haut et qui illustrent bien cette force du mental. Ce n'est pas magique, cela ne va pas nous vacciner contre le virus mais cela nous donne des outils parce que le pire qui peut arriver est le fait que l'on va vivre ces événements dans un stress chronique qui va encore plus mettre notre système immunitaire en défaillance, ce qui est évidemment à éviter."
 
 
 

Il faut préserver une distance physique, mais absolument veiller à garder du lien social !

Une opinion de Vincent Yzerbyt (UCLouvain – Université catholique de Louvain) et Olivier Klein (ULB - Université libre de Bruxelles), promoteurs d'un Projet de recherche et de mandataires FNRS.
 
"Tout indique aujourd’hui que les personnes qui appartiennent à plusieurs groupes sociaux, et peuvent donc se rattacher à un large éventail d’identités différentes, sont mieux armées pour faire face aux coups durs. (...) Avoir des liens nombreux et des identités multiples à mobiliser en cas de coup dur peut donc littéralement vous sauver la vie. Et pour paraphraser notre collègue John Cacioppo, la solitude tue aussi sûrement que le coronavirus."