Votre navigateur ne supporte pas le javascript News recherche sur le Coronavirus
DONS | |

News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

"Cette crise sanitaire prouve que les travailleurs ne sont pas paresseux".

Selon Isabelle Ferreras, Maître de recherches FNRS et professeure à l’UCLouvain – Université catholique de Louvain, "le télétravail n’est pas une manière d’échapper à son employeur."
 
Qualifiant plutôt les travailleurs "d'investisseurs en travail", elle considère cette crise comme un révélateur : ce sont eux qui portent réellement la mission de l'organisation. "Vous pouvez apporter tout l’argent du monde mais sans travailleurs, il ne se passera rien."
 
La récompense à offrir ? Plus de démocratie au sein de l'entreprise, selon la chercheuse. La Belgique dispose déjà de l’institution nécessaire afin d’atteindre cet objectif : le conseil d’entreprise.
Pour Isabelle Ferreras, ce dernier devrait agir comme "une chambre des représentants des investisseurs en travail à niveau égal avec le conseil d’administration de la société anonyme."
 
 

Comparaison de l'évolution de l'épidémie entre la Belgique et la Lombardie (épisode 2)

Mauro Birattari, Directeur de recherches #FNRS à l’ ULB - Université libre de Bruxelles, est ingénieur. D’origine italienne, il s'est d'emblée intéressé à la situation en Lombardie et compare régulièrement les données scientifiques de cette région avec celles de la Belgique.
Selon lui, "des mesures plus strictes sont nécessaires, ou en tout cas une application plus rigoureuse des mesures actuelles". Son analyse en 3 points :
 
  • Le nombre de cas confirmés augmente de façon exponentielle à un rythme donné pendant un certain temps, puis continue à augmenter (toujours de façon exponentielle), mais à un rythme plus faible, et ainsi de suite... Et ce aussi bien en Lombardie qu’en Belgique.
  • Un "angle aigu" correspond très probablement au moment où les effets de mesures de distanciation sociale plus récentes et plus strictes commencent à se faire sentir.
  • Dans l'ensemble, l'analyse montre que les mesures de distanciation sociale prises en Lombardie et en Belgique fonctionnent, en ce sens qu'elles atténuent effectivement la croissance exponentielle du nombre de cas. Pourtant, les courbes continuent de croître de manière exponentielle.
Ses sources : sites web de la Protection civile italienne et de Sciensano
 
Cliquez sur les images ci-dessous pour agrandir les graphiques
 

Quid du port du masque ?

Certains pays préconisent le port du masque pour éviter de contaminer/être contaminé, certains autres pas. Et les mesures de précaution ne sont pas immuables.
 
Le Vif fait le point avec David Alsteens, Chercheur qualifié #FNRS et professeur au Louvain Institute of Biomolecular Science and Technology de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.
 
"Ce n'est pas une obligation mais une mesure de précaution supplémentaire, une arme en plus contre le virus. (...) Le gouvernement, au début de l'épidémie, n'a pas voulu semer la panique ou une certaine psychose au sein de la population. De plus, il aurait fallu fournir des millions de masques par jour à toute la population. Ce qui est impossible à tenir en cas de pénurie quand les masques manquent déjà au personnel soignant. Les autorités ont préféré mettre en place le confinement et recommander les gestes barrière contre le coronavirus."
 
 

3 hommes (chercheur, prêtre et professeur) font ressortir des profondeurs de la Terre le Léviathan de Thomas Hobbes pour confronter notre société à ses dérives.

Une opinion signée par
  • Baudouin Decharneux, Maître de recherches #FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles et membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique
  • Eric de Beukelaer, prêtre et chroniqueur
  • Bruno Colmant, membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique et professeur à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain

Plus d'infos sur LaLibre.be...

 


De plus en plus d'industries pharmaceutiques annoncent la mise en place de tests en vue de développer des traitements. Une vraie promesse ?

Nicolas Dauby, Spécialiste Posdoctorant #FNRS et infectiologue à l'ULB - Université libre de Bruxelles prend l'exemple de Johnson & Johnson qui a annoncé que la phase de test sur des humains de son vaccin expérimental, Ad26 SARS-CoV-2, débuterait d’ici septembre.
 
"Il faudra attendre encore deux ou trois mois pour s’assurer qu’effectivement il y a des anticorps, que ces anticorps vont bien neutraliser le virus et que les sujets qui ont reçu le vaccin ne vont pas être malades, qu’il n’y aura pas de toxicité, etc."
 
Si cette première phase de tests s'avère concluante, il faudra encore au moins 12 à 18 mois pour que les tests en phase 2 et 3 menés et que le vaccin puisse être inoculé.
 
Mais tout ne se passe pas toujours très bien, certains problèmes apparaissent et "c’est pour cette raison qu’il est très important d’essayer de lancer des projets de recherches. Ça va nous servir à développer des vaccins efficaces dans le futur."