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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

Inoculer le sang de patients guéris pour traiter les patients atteints : une piste thérapeutique à l'étude

C'est la sérothérapie : une pratique qui n'est pas nouvelle, mais utilisée généralement en dernier recours. Elle consiste à injecter du plasma d'un patient guéri (qui contient dès lors des anticorps qui peuvent neutraliser le virus) dans le corps d'un patient nouvellement infecté.

En Belgique, la piste de la sérothérapie est envisagée actuellement pour traiter les patients atteints du COVID-19.

Arnaud Marchant, Directeur de recherches FNRS et directeur du laboratoire d'immunologie médicale de l'ULB - Université libre de Bruxelles, explique les conditions particulières qui encadreront cette pratique :

"Quand on fait de la sérothérapie dans des situations non urgentes, on collecte le sang de centaines, voire de milliers de patients, et puis on purifie les immunoglobulines, on fait un mélange de plein de donneurs différents comme ça on a une grande quantité d'anticorps venant de plein de personnes différentes. Ici on n'a pas le temps, du coup c'est vraiment un plasma d'un donneur, pour un patient. (...) Il y aura des précautions habituelles qui seront prises pour que le risque soit absolument nul."

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Le bien-être des Belges mis à mal pendant le confinement

Des chercheurs de l’UCLouvain – Université catholique de Louvain et de l’UAntwerpen ont lancé une vaste enquête en ligne sur la manière dont les Belges vivent le confinement. Premier résultat : 52% des répondants déclarent être en état de mal-être psychologique. Un chiffre trois fois supérieur à ceux obtenus en 2018, en période "normale".

Pour Alexandre Heeren, Chercheur qualifié #FNRS à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain et spécialisé dans l’étude des mécanismes d’anxiété et du stress, les facteurs principaux qui sont responsables sont "la peur pour sa santé et celle de ses proches, l'ennui et la frustration".

"Face à l’incertain, notre système de peur et de menace s’active immédiatement. Sans date de fin, le danger, bien que diffus et flou pour la plupart d’entre nous, est permanent. Cela nous maintient donc dans un système d’alerte constant, ce qui est assez épuisant", observe le chercheur.

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Constitution du groupe d'experts chargé de préparer la sortie du confinement en Belgique

Sophie Wilmès a annoncé hier la constitution du GEES : le Groupe d'Experts en charge de l'Exit Strategy. Il est composé d'experts scientifiques et de personnalités issues du monde économique et social.

« Sa mission : élaborer une vision stratégique afin de guider la période d'assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Les experts se pencheront sur le déconfinement graduel de notre pays sur base de leurs connaissances, notamment en termes épidémiologiques, en évoquant également d'autres aspects (économique, social…). »

Parmi les experts, Marius Gilbert, Maître de recherches #FNRS et responsable du laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB - Université libre de Bruxelles.

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Prisons sous pression : ce que la crise sanitaire met en lumière

Une chronique de :

  • Yves Cartuyvels, Promoteur d'un Projet de recherche #FNRS et professeur à l’Université Saint-Louis - Bruxelles
  • Olivia Nederlandt, Chercheuse à l’Université Saint-Louis - Bruxelles et Aspirante FNRS jusqu’au début de cette année
  • Marc Nève, Maître de conférences à l’Université de Liège, pour Carta Academica

La situation des détenus ne s'arrange pas avec la crise sanitaire. C'est même pire, depuis que les familles ne peuvent plus rendre visite à leurs proches incarcérés.
Les conditions d'hygiène en font des cibles pour le virus.

"Si la crise du COVID-19 peut servir à quelque chose de par la situation extrême qu’elle provoque, c’est à alimenter le débat démocratique sur la place de la prison dans une société démocratique. Plutôt que d’investir dans les mécanismes d’exclusion, il reste urgent d’investir dans des politiques sociales inclusives en amont, tout comme il faut favoriser des réponses réparatrices, plus utiles pour les victimes que la logique punitive, en aval. En attendant, il est urgent d’aménager les conditions des personnes détenues et de limiter au maximum la population carcérale."

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Comment sort-on du confinement sans en altérer les effets bénéfiques ? Décryptage

Un groupe de travail constitué par le gouvernement aura la tâche de trouver un équilibre délicat entre les besoins sanitaires et économiques pour éviter le rebond des contaminations. Idéalement, il faudrait attendre que le nombre de malades décroisse. Mais le coût économique d'une telle solution est important.

  • "Il ne faut pas perdre de vue le coût du confinement, qui a été évalué à 2,5 milliards par semaine. Si ça devait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année, on aurait une décroissance de 27 % du PIB", rappelle Jean-Philippe Platteau, Promoteur de mandataire #FNRS et professeur émérite en sciences économiques de l'Université de Namur.
  • Il faut un dépistage massif, pour Sophie Vanwambeke, Promotrice de mandataires FNRS et spécialisée en épidémiologie spatiale à l'Université de Namur. "Si on parvient à voir la partie immergée de l’iceberg, on peut mener une stratégie de “tracking” plus ciblée en recherchant les contacts des personnes infectées pour les placer en quarantaine".
  • Qu'en est-il de l'aspect éthique de l'utilisation des données pour effectuer ce tracking ? "Il sera compliqué de faire sans", pour Simon Dellicour, Chargé de recherches FNRS à l'ULB, et "il serait dommage de ne pas profiter des bienfaits des outils de notre époque".

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