Marius Gilbert, Maître de recherches #FNRS et responsable du laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB - Université libre de Bruxelles observe (sur son compte Twitter) que deux épidémies sont actuellement en cours en Belgique.

"La première est celle liée à la transmission qui se déroule dans la communauté et est globalement sous contrôle grâce au confinement.

"La deuxième se déroule actuellement dans les maisons de repos, avec des incertitudes sur les causes de décès."

Comparant les chiffres du nombre de décès en hôpital et en maison de repos pour le mois de mars, il observe deux dynamiques nettement différentes.

Et mettant en regard l'excédent de décès entre la Belgique, la France et la Hollande, il observe que ce nombre, sur notre territoire, est similaire en Hollande, et inférieur à celui du Grand-Est et de l'Île de France.

https://twitter.com/mariusgilbert/status/1251043653700792320 

En raison des mesures de prévention de propagation du coronavirus, les 20 km de Bruxelles ont été réportés à l’automne 2020, sans date précise pour l’instant.

Les inscriptions auprès du FNRS sont pour l’instant gelées. Elles seront relancées lorsque la nouvelle date aura été communiquée par les organisateurs de la course.

Si vous êtes déjà inscrit pour courir les 20 km avec le FNRS, nous vous contacterons lorsque la nouvelle date sera connue afin de savoir si vous confirmez votre inscription.

Éléments de réponse avec Simon Dellicour, Chargé de recherches au Laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB.

"Il faut que la courbe chute pour amorcer un déconfinement", rappelle le chercheur.

"Mais n'oublions pas qu'au-delà de cette courbe", précise Simon Dellicour, "il y a toute une série d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte comme les facteurs psychologiques, les facteurs économiques, les facteurs sociétaux. C'est donc un travail d'équilibriste qui doit être fait par le gouvernement".

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Stanislas Goriely, Maître de recherches #FNRS en immunologie médicale à l'ULB - Université libre de Bruxelles était présent dans La Matinale de LN24 ce matin pour en discuter avec d'autres experts.

Comment gérer l'immunité collective alors que nous sommes en confinement ?
"L’immunité collective est quelque chose qui va être très compliqué à obtenir, je pense. On parle de 60%, 70% de la population qui doit avoir été immunisée pour permettre aux personnes non immunisées d’être immunisées dans ce contexte. Donc je pense que c’est quelque chose qui va être extrêmement difficile. Pour reprendre quelque chose qu’a dit Jean-Luc Gala, c’est probablement un mythe dans cette première phase. Et je crains que ce ne soit pas ça qui va nous permettre de sortir du problème du coronavirus."

Va-t-on parvenir à une alternance de phases de confinement et de déconfinement ?
"Les dernières modélisations prédisent effectivement ce type de scénario. Donc, en absence de vaccin, en absence de confinement, on parle même de ce scénario jusqu’en 2022 pour l’instant. Avec une intermittence de passage plus ou moins sévère en fonction de la sévérité des vagues d’infection."

Plus d'infos sur LN24...

L'ULB lance une enquête portant sur la santé mentale des personnes confinées.

Xavier Noël, Chercheur qualifié #FNRS au Laboratoire de Psychologie Médicale de l'ULB - Université libre de Bruxelles, en précise la particularité :

"Nous réalisons une enquête portant sur la santé mentale des personnes confinées, avec un intérêt particulier pour les conduites externalisées (consommation d’alcool, jeu, irritabilité, violence, cannabis, nourriture)."

https://survey.ulb.ac.be/survey3/index.php/912416