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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

Pourquoi avons-nous accepté le confinement au nom de la science ?

Oui, pourquoi ? Remise en perspective de l'idéal scientifique, et des dangers d'une société "scientiste" et immorale avec cette carte blanche de Nicolas Vermeulen, Chercheur qualifié #FNRS à l'Institut de recherche en sciences psychologiques de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.

"Si le rapprochement entre la gestion de la crise actuelle et le régime nazi peut apparaître comme un raccourci brutal, il a pour objectif de rappeler que l’idéalisme scientifique de notre société n’est pas immunisé contre la subjectivité et les principes moraux qui régissent son cadre d’utilisation. Que ces principes moraux soient individuels ou collectifs.

"Parmi ces principes moraux, au-delà de notre modèle économique, il y a par exemple la manière dont notre société pense la vie, la sexualité, la mort ou la vieillesse (voir les propos récents du philosophe André Comte-Sponville). La question éthique du tri des patients faisant partie de cette subjectivité morale tout comme le questionnement concernant l’absence des Sciences humaines dans la composition du groupe des experts (GEES).

"Cette piqûre de rappel nous indique peut-être qu’après cette crise, la société civile devrait davantage réfléchir à l’indépendance des scientifiques face aux décisions politiques, en soupesant particulièrement les risques d’instrumentalisation qui y sont inévitablement associés. La science étant envisagée comme une boite à outils qu’il faut utiliser avec prudence et sagesse en respectant le mode d’emploi (épistémologie).

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Sommeil, fatigue, mémoire : l'impact du confinement

Quel est l’impact de cette situation inédite sur nos habitudes de sommeil, sur notre fatigue mentale, sur les souvenirs que nous créons ?

Interview croisée de Christina Schmidt, Chercheuse qualifiée #FNRS et Fabienne Collette, Directrice de recherches #FNRS au GIGA-Centre de Recherches du Cyclotron de l’Université de Liège.

Elles ont lancé, avec leurs collègues Christine Bastin et Sylvie Willems, une large enquête en ligne pour comprendre l’influence de cette crise et de notre ressenti sur trois piliers du quotidien : le sommeil, la fatigue et la mémoire.

Remplir l'enquête...

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Tabac, alcool, nourriture, cannabis, jeux : tous addicts en confinement ?

Il n'est pas rare d'entendre qu'avec le confinement, certaines consommations peuvent tendre vers la dépendance.

Mais pas de panique, cette crise ne nous rendra pas tous addicts, selon Xavier Noël, Chercheur qualifié #FNRS en psychopathologie à l' ULB - Université libre de Bruxelles.

"Quand vous vous sentez menacés, trois réactions sont possibles : soit vous fuyez (ce qui n'est pas réellement possible avec la mesure de confinement), soit vous restez immobilisé, soit vous luttez ", explique Xavier Noël.

Les personnes souffrant de dépendances peuvent donc, face à la crise sanitaire qui touche notre pays et les mesures qui en découlent, réagir de différentes façons. Certains vont réduire leurs actions et donc leur consommation de substance, de jeu.

En effet, "il n'est pas impossible qu'une partie de cette population soit dans la contention, et donc s'empêche de faire certaines choses parce que la situation est jugée trop périlleuse et qu'il y a un sentiment de danger. Mais il n'est pas impossible non plus qu'une autre partie augmente sa consommation en raison de l'anxiété perçue. Celle-ci trouvera dès lors refuge dans l'alcool, le jeu... ", souligne-t-il.

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Débriefing des mesures de déconfinement annoncées par le gouvernement le 24 avril

Marius Gilbert, Maître de recherches #FNRS, responsable du Laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB - Université libre de Bruxelles et membre du groupe d’experts qui conseille les autorités sur la stratégie de sortie de confinement (GEES), n'est globalement pas surpris par les décisions prises par le gouvernement, puisqu'il a suivi les recommandations du GEES en grande partie.

Débriefing sur la date de réouverture des commerces, la disponibilité des masques et les suivis de contact.

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Déconfinement : sortir de sa bulle, entre la joie et l'angoisse

Le déconfinement s'organise, se pense, se planifie. Dans quel état d’esprit ? Entre joie, anxiété, découragement, perplexité et peur, c'est l'incertitude et l'insécurité d'un monde nouveau qui prédominent.

Des réactions qui font sens, explique Alexandre Heeren, Chercheur qualifié FNRS et professeur de psychologie à l' UCLouvain – Université catholique de Louvain.

"Le cerveau de l’être humain dispose d’un système d’alerte qui réagit en cas de menace potentielle. Et il réagit souvent de manière très anticipative, cela crée des tensions musculaires, de l’anxiété. Au début du confinement, les émotions et l’anxiété ont déjà été activées. Les gens se sont retrouvés face à l’inconnu, l’incertitude. Ils se sont alors repliés dans leur bulle. Avec le déconfinement, ces sentiments vont être décuplés, on risque de se retrouver dans une cascade émotionnelle. Le climat très anxiogène créé par une société où tout le monde portera des masques en mode survie va faire que cela va valider l’impression de dangerosité du monde."

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