Votre navigateur ne supporte pas le javascript News recherche sur le Coronavirus
DONS | |

News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

Si nous n'apprenons pas à gérer notre environnement de manière raisonnable, les nouvelles épidémies risquent de se cumuler

"Cette pandémie n'est que le début", prédit Johan Michaux, Directeur de recherches FNRS et responsable du laboratoire de génétique de conservation de l'Université de Liège.
Le prochain FNRS.news - à paraître en juin - développera entre autres la thématique des zoonoses grâce aux éclairages de Johan Michaux.

- La perte d'habitat de certaines espèces prédatrices entraîne leur disparition progressive et, partant, la prolifération d'animaux porteurs de vecteurs de maladies.
- De nouveaux pathogènes peuvent également éclore, via les moustiques et les tiques.
- Et à force de pousser la déforestation dans des régions nouvelles, méconnues et inhabitées, nous courons le risque de nous retrouver face à des espèces qui vivent à la base loin de l'Homme et qui constituent des réservoirs potentiels pour de nombreux pathogènes.

Existe-t-il une solution ?
"Ce que l'on peut espérer, de manière un peu utopiste, c'est une relation complètement différente par rapport à la biodiversité. Il faut en tout cas gérer de manière plus efficace et raisonnée la chasse des espèces sauvages. Il faut évidemment protéger nos forêts, limiter le réchauffement climatique afin d'éviter les effets " boule de neige ". Il y a 30 ans, le moustique tigre ne pouvait pas survivre dans nos régions. Enfin, il faut suivre et arrêter le trafic d'animaux sauvages. En chine, où l'État a interdit le commerce d'animaux sauvages, on retrouve déjà des chauves-souris sur les étals. Entre les paroles et les actes, il y a encore un monde."

Plus d'infos sur LeJournalduMedecin.com...


« On a laissé les maisons de repos livrées à elles-mêmes face à l’épidémie »

Une interview de Marius Gilbert, Maître de recherches #FNRS et responsable du laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB - Université libre de Bruxelles.

"(...) Ni les journalistes ni les épidémiologistes ne sont présents dans les maisons de repos. Si aucun monitoring n’est mis en place dès le départ, pour suivre la situation, il est très difficile de se rendre compte de ce qui s’y passe.

"Mais attention, dire qu’on ne s’est pas intéressé aux maisons de repos, ce n’est pas vrai. Avant les grandes annonces du 12 mars, le tout premier train de mesures adoptées par la Belgique concernait les maisons de repos. On a commencé par y limiter les visites. Et je me rappelle qu’à ce moment-là, la Wallonie voulait interdire toute visite alors que la Flandre souhaitait les autoriser, sous certaines conditions.

"Par contre, par la suite, je pense que l’erreur a été de ne pas faire de tests de dépistage dans les homes. Dans le milieu hospitalier, ces tests étaient nécessaires dans les centres de tri, pour pouvoir immédiatement isoler les personnes contaminées des autres patients. Et diviser les hôpitaux en deux parties : une zone « Covid » et une « non Covid ». C’était fondamental de pouvoir le faire.

"Mais toute la capacité de tests, assez limitée à ce moment-là, est donc partie dans les hôpitaux. On a un peu laissé les maisons de repos livrées à elles-mêmes face à l’épidémie."

Plus d'infos sur PlusLeSoir.be...


Déconfinement sociétal" : 123 chercheurs appellent à remettre l'humain au cœur de la stratégie de déconfinement

Plus de 120 chercheurs, parmi lesquels 15 chercheurs #FNRS, issus de 12 centres de recherche belges, publient un rapport de plus de 200 pages rassemblant diverses expertises et recommandations dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Ils sont critiques vis-à-vis de la place réservée aux enjeux humains et sociaux dans le groupe d'experts chargés d'établir la sortie de confinement, le GEES.

Le document regroupe 50 textes et est structuré autour de 7 chapitres : politique et crise, communication et technologie, droits et justice, santé, questions sociales, éducation et culture, et environnement et production.

La version du 20 avril 2020, sur le site de Carta Academica : https://bit.ly/3ap4CIi

Plus d'infos...


"Quand on a la grippe, il ne sert à rien de changer de thermomètre !"

Dans une nouvelle carte blanche, Geoffrey Pleyers, Chercheur qualifié #FNRS et sociologue à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, recommande de ne pas revoir la manière de comptabiliser les décès.

Le chercheur craint en effet que cette nouvelle manière de compter, qui reverrait les chiffres des décès à la baisse, aurait pour impact de relâcher les efforts menés contre la propagation du virus.

Les chiffres actuels classent la Belgique parmi les pays comptant le plus de décès. La raison ? La comptabilisation de décès dont la cause n'est pas liée au coronavirus de manière certaine.

"Il est important de maintenir ces indicateurs, tout en sachant qu'ils conduisent à relativiser les comparaisons internationales. En effet, la plupart des pays, comme la France, se refusent à intégrer les cas des personnes décédées qui n'ont pas été testées."

Selon lui, "les chiffres et indicateurs dont nous disposons permettent d'ajuster notre image de l'épidémie dans le pays et à partir de là les politiques pour la limiter. Ils indiquent aujourd'hui que l'urgence est de fournir tout le matériel de protection et de tests aux maisons de repos et de soin et de mieux intégrer les acteurs de ce secteur dans la gestion de la crise et les décisions prises pour alléger le confinement."

D'où l'intérêt, d'après le chercheur, de ne pas revoir ces chiffres à la baisse.

Plus d'infos dans LeVif.be...


(Dé)confinement : "Pour réduire l'anxiété de la population, le politique doit réduire les incertitudes au maximum"

Alexandre Heeren, Chercheur qualifié #FNRS à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain et spécialiste des mécanismes de stress et d'anxiété, s'exprime dans cet article sur notre vulnérabilité, la capacité de l'homme à s'adapter, et surtout sur les conditions pour le faire au mieux.

"Il n'y a quasiment pas de littérature scientifique sur la question du confinement dans nos sociétés, mais beaucoup de modèles cognitifs et neuroscientifiques de l'anxiété, du stress. Et un élément important que l'on connait est l'incertitude.

"Ce que l'on sait, c'est que l'humain est intolérant à l'incertitude: au plus c'est incertain, au plus il est anxieux, stressé. Dans n'importe quelle situation. Pour cette raison, le post-confinement, et son amorce, doit donc être, le moins possible, incertain."

Plus d'infos sur LeVif.be...