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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

"La neutralité axiologique des scientifiques relève du fantasme"

Une carte blanche d'Olivier Sartenaer, Chargé de cours à l'Institut supérieur de philosophie de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain et lauréat FNRS.awards 2019 de la Bourse Wernaers de spécialisation en communication et vulgarisation scientifiques.

Rappelant qu'il ne peut "que souscrire à l'idée (...) selon laquelle toute ingérence du monde politique dans l'activité scientifique est à proscrire autant que faire se peut", le chercheur veut déconstruire le "mythe" de l'indépendance politique des scientifiques. Et souligner l'aspect potentiellement bénéfique de la porosité entre science et politique.

"Bien exploitée, la porosité entre science et politique peut engendrer des interactions vertueuses qui suscitent la confiance chez les citoyens, les rendant plus enclins à adhérer aux recommandations qui leur sont faites. Une telle confiance se construit alors autour de deux ingrédients, que ni la science ni la politique seules ne pourraient espérer garantir : la fiabilité des informations (garantie par la science) et la légitimité démocratique des valeurs ayant influencé la production et la présentation de ces informations (garantie par la politique représentative)."

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Gouvernement : de la nécessaire justification

3 chercheurs de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain affirment affirment qu'il est nécessaire, en ces temps de crise, que le gouvernement justifie ses décisions.

Une carte blanche de Thomas Laloux, Aspirant #FNRS, Damien Pennetreau, Boursier #FRESH (FNRS) et Simon Desplanque, Assistant en relations internationales.

"Alors que la communication sur la nécessité du confinement a été claire, chacun ayant été sensibilisé à l’indispensable « aplatissement de la courbe », ce n’est pas le cas pour la suite de l’action gouvernementale au sens large (notamment les mesures pratiques d’application dudit confinement). En effet, nous n’avons pas trouvé sur quelle base s’est décidée, par exemple, l’allocation des tests disponibles (combien de tests et, surtout, pour qui ?), ni même comment a été composé le comité de déconfinement chargé de préparer cette étape périlleuse (à ce propos, voir la carte blanche de 123 chercheurs en sciences sociales). Ces deux décisions, et beaucoup d’autres, sont pourtant cruciales dans la mesure où elles affecteront lourdement et durablement nos vies quotidiennes. À l’heure actuelle, l’absence même de justifications n’est pas justifiée…"

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"Si les écoles restent fermées trop longtemps, les parents trouveront un vaccin avant les scientifiques"

L'humour, thermomètre de la crise sanitaire. Du citoyen à l'humoriste pro, tout le monde s'y est mis. Pourquoi ?

Guillaume Grignard, Aspirant #FNRS en sciences politiques à l’ ULB - Université libre de Bruxelles, évoque Freud et sa théorie de "décharge de l’humour" : l'humour permet de prendre de la distance par rapport à une situation vécue, et d'alléger la sensation d'anxiété face à l'avenir incertain.

"Freud parle de sublimation du moi. L’idée, c’est que l’on va prendre le pouvoir sur la situation en voulant la rendre drôle, créer des effets comiques. Dans les différentes blagues actuellement, on retrouve ce besoin qu’ont les gens de recontrôler le réel en réaffirmant leur autorité sur la situation alors qu’elle nous échappe complètement pour le moment".

En cette période inédite, ce qui frappe Guillaume Grignard, c’est l’évolution des cibles des blagues. "On ne rit pas de la même façon du coronavirus il y a deux mois, qu’aujourd’hui et que dans trois mois", estime-t-il.

"L’humour sert à distraire, militer ou à abattre quelqu’un, souligne-t-il. Tous ces champs sont tout à fait opposés les uns aux autres. Il n’y a pas de définition unique ou d’usage unique de l’humour". Néanmoins, selon lui, si la tension s’accroît, "il pourrait y avoir un changement de ton".

À savoir : aux blagues, à l’origine majoritairement absurdes et distrayantes, succède peu à peu "un humour de dénonciation, de défi de l’autorité". Cet humour de défi "pourrait occasionner des moqueries beaucoup plus acerbes".

Avec différents scénarios possibles à venir, ébauche Guillaume Grignard : soit un humour en berne, soit un humour encore plus absurde ou alors un humour "beaucoup plus destructeur sur des cibles politiques qualifiées de coupables absolus".

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Comment le commerce imagine la reprise le 11 mai ?

Rien n’est joué, tout dépend de la réussite de la phase de déconfinement précédente, et des solutions qui peuvent être trouvées afin de réouvrir les magasins en toute sécurité, aussi bien pour les client que pour le personnel.

La reprise du commerce est conditionnée aux indicateurs épidémiologiques. « Il faut qu’ils passent au vert, ce qui constitue encore un challenge », souligne Simon Dellicour, Chargé de recherches #FNRS au Laboratoire d'épidémiologie spatiale de l' ULB - Université libre de Bruxelles.

« Une limitation des queues devant les magasins et une interdiction de s’arrêter en dehors de ces files, de même qu’un étalement des visites de ces zones marchandes durant toute la semaine pourraient suffire à une autorégulation de la densité de population », estime Simon Dellicour. « Mais si celle-ci s’avère quand même trop élevée et donc risquée, un filtrage de ces quartiers pourrait s’avérer nécessaire. »

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Le système immunitaire, démuni face aux nouveaux virus

Dans cet article destiné à lever les zones d'ombre sur le fonctionnement de notre immunité face au coronavirus, Arnaud Marchand, Directeur de recherches #FNRS explique : « Dans les premiers jours de l’infection, le système immunitaire enclenche toute une série de réactions pour pouvoir contrôler ce pathogène qu’il ne connaît pas et qui a des particularités qui le différencient d’autres pathogènes. Donc, c’est un combat avec un ennemi qu’on apprend à connaître au fur et à mesure ».

On connaît sa structure, son génome, les récepteurs de l’attachement qu’il utilise pour se fixer aux cellules et les descriptions cliniques du Covid-19.

On commence également à mieux comprendre les mécanismes immunitaires mis en place par l’organisme pour y faire face – même si vraisemblablement nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie.

Mais il reste aussi de grandes inconnues pour pouvoir combattre plus efficacement le virus.

De semaine en semaine, de nouvelles découvertes sont faites par la communauté scientifique unie dans le combat, contredisant parfois celles qui étaient d’actualité jusque-là.

Partout dans le monde, les chercheurs s’activent pour approfondir les connaissances, et le fait est assez unique pour être souligné : jamais, on a acquis autant de savoir en si peu de temps. Le temps de la recherche, d’ordinaire long, est ici raccourci au maximum au vu de l’urgence planétaire.

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