Simon Dellicour, Chargé de recherches #FNRS au Laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB - Université libre de Bruxelles est le coordinateur à l'échelle de la Belgique de cette étude pas encore publiée.
Menée conjointement par l'#ULiège, l'#ULB et la #KULeuven, elle porte sur le génome du coronavirus. Des échantillons ont été prélevés sur 400 personnes afin de savoir s'il avaient été contaminés par le même souche du virus.
"Cela nous donne beaucoup d'informations sur l'histoire et la dynamique de dispersion du virus en Belgique. (...) On peut, de manière générale, cartographier les virus dans le temps et dans l'espace, les uns par rapport aux autres. C'est donc un échantillon des chaînes de transmission", explique le chercheur.
Le patient zéro, un mythe ?
"La première information qu'on a pu en tirer, c'est l'importance des introductions du virus sur notre territoire. On a répertorié 160 introductions différentes. Le mythe du patient zéro s'effondre donc. Il y a donc eu plus d'un seul "patient zéro".
160 n'est pas ici un nombre absolu mais permet de déterminer l'importance relative des évènements d'introduction, avec un échantillon de 400 personnes seulement.
Cette étude a également permis aux chercheurs de comparer la situation avant et après le confinement.
"On a constaté deux choses : il y a eu un ralentissement global de la vitesse de dispersion du virus, mais aussi que, au sein d'une province comme celle de Liège, qui a été très bien échantillonnée, le virus a voyagé dans l'ensemble de la province. Pas avec une personne, mais par une chaîne de transmission."
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