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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

Covid 19 | Pour guérir demain, c’est maintenant qu’il faut agir!

Le FNRS finance une recherche d’urgence.
Mais seuls, nos chercheurs n’y arriveront pas. Nous avons besoin de vous pour financer leurs projets.

Faites un don sur www.FNRS.be/dons

Cette campagne est actuellement diffusée à la télé, à la radio et dans la presse écrite. Elle a été réalisée avec la collaboration précieuse de chercheuses et chercheurs FNRS, spécialistes en épidémiologie et en virologie.

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Détermination ou colère ? Les émotions comptent !

Une étude belge (UCLouvain/UGent) montre comment certaines émotions spécifiques influencent nos comportements liés à la pandémie du COVID-19. Cet aspect de la pandémie avait été largement sous-estimé jusqu'à présent.

L'équipe de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain, dirigée par Olivier Luminet, Directeur de recherches #FNRS au Psychological Sciences Research Institute, a collecté des données sur 4840 participants.

Les résultats ? Etre plus heureux rend plus difficile la limitation des contacts sociaux ; pour les personnes les plus anxieuses, cela demande un effort particulier de suivre les recommandations sur une longue période de temps ; les personnes qui reçoivent moins de soutien social rapportent plus d’affects dépressifs et se sentent plus isolées ; enfin, la peur suscite un lavage des mains plus fréquent.

Plus d'infos sur UCLouvain.be...


Quelle est la responsabilité de l'espèce humaine dans cette crise sanitaire ?

"Une crise pareille, c'est du jamais vu ! On ne l'avait pas vue venir !", vraiment ?

Eric Muraille, Maître de recherches #FNRS et immunologiste à l'ULB - Université libre de Bruxelles explique que l'activité humaine est incontestablement à l'origine de la propagation de virus de l'animal à l'homme.

Ce qu'on vit actuellement, c'est-à-dire une crise sanitaire provoquée par la propagation d'un virus de l'animal vers l'homme, on l'a déjà vécu dans le passé. C'est, par exemple, le cas de la grippe saisonnière.
"La pratique de l'élevage - c'est à présent bien documenté - a permis l'adaptation de toute une série d'agents pathogènes à l'humain. Par exemple, l'agent de la rougeole provient en fait de la peste bovine", explique le chercheur.

Aujourd'hui les maladies voyagent très facilement. Et nos sociétés ne sont pas du tout adaptées à cette propagation facilitée.
"À l'heure actuelle, on met 7 ans à developper un vaccin, alors qu'une épidémie dissémine en 6 mois. De nouvelles épidémies, il va en apparaître en permanence, et on n'est pas non plus débarassé des anciennes."

Plus d'infos dans le 19h30 de la RTBF...


Une étude d'épidémiologie moléculaire permet d'en savoir plus sur la dynamique de dispersion du virus en Belgique

Simon Dellicour, Chargé de recherches #FNRS au Laboratoire d'épidémiologie spatiale de l'ULB - Université libre de Bruxelles est le coordinateur à l'échelle de la Belgique de cette étude pas encore publiée.

Menée conjointement par l'#ULiège, l'#ULB et la #KULeuven, elle porte sur le génome du coronavirus. Des échantillons ont été prélevés sur 400 personnes afin de savoir s'il avaient été contaminés par le même souche du virus.
"Cela nous donne beaucoup d'informations sur l'histoire et la dynamique de dispersion du virus en Belgique. (...) On peut, de manière générale, cartographier les virus dans le temps et dans l'espace, les uns par rapport aux autres. C'est donc un échantillon des chaînes de transmission", explique le chercheur.

Le patient zéro, un mythe ?
"La première information qu'on a pu en tirer, c'est l'importance des introductions du virus sur notre territoire. On a répertorié 160 introductions différentes. Le mythe du patient zéro s'effondre donc. Il y a donc eu plus d'un seul "patient zéro".
160 n'est pas ici un nombre absolu mais permet de déterminer l'importance relative des évènements d'introduction, avec un échantillon de 400 personnes seulement.

Cette étude a également permis aux chercheurs de comparer la situation avant et après le confinement.
"On a constaté deux choses : il y a eu un ralentissement global de la vitesse de dispersion du virus, mais aussi que, au sein d'une province comme celle de Liège, qui a été très bien échantillonnée, le virus a voyagé dans l'ensemble de la province. Pas avec une personne, mais par une chaîne de transmission."

Plus d'infos sur le 13heures de la RTBF...


Travail : manifeste pour un autre monde

Plus de 3000 chercheurs et chercheuses, issus de 600 universités, se sont ralliés à la plume de 3 autrices dans un texte qui fera date, intitulé "Travail : démocratiser, démarchandiser et dépolluer".

Un texte de :

  • Isabelle Ferreras, Maître de recherches #FNRS au CriDIS de l'UCLouvain – Université catholique de Louvain
  • Julie Battilana, Professeure d'administration des affaires à la Harvard Business School
  • Dominique Méda, Professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine

"Que nous apprend cette crise ?", questionnent-elles ? Que travailleurs humains ne peuvent être réduits au range de "ressources" destinées à produire une "marchandise".

Mais que faut-il faire pour changer la donne ? "Permettre aux employés de participer aux décisions. C’est-à-dire démocratiser l’entreprise. Démarchandiser le travail."

"Ne nous faisons aucune illusion", concluent-elles. "Abandonnés à eux-mêmes, la plupart des apporteurs de capitaux ne veilleront ni à la dignité des investisseurs en travail, ni à la lutte contre l’effondrement climatique. Un autre scenario est à portée de main : démocratiser l’entreprise et démarchandiser le travail. Et cela nous permettra de dépolluer la planète."

Plus d'infos sur LeVif.be...