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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

INFO COVID-19 | Risques liés aux évènements thrombotiques chez les patients atteints de la COVID-19

La Société belge de thrombose hémostase (BSTH) - dont Cécile Oury, Directrice de recherche FNRS à l'Université de Liège est la présidente - et 70 autres organisations au niveau international rassemblées au sein de l'International Society on Thrombosis and Haemostasis (ISTH) ont contribué à la rédaction d’un message important à faire passer auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ce message concerne le risque important d’évènements thrombotiques chez les patients atteints de COVID-19, lesquels sont une cause majeure de décès ou de morbidité.

La BSTH demande demande une action urgente de la part de l'OMS : de nouvelles recherches ont montré que les patients qui sont hospitalisés avec COVID-19 ont un risque élevé de former des caillots sanguins invalidants ou mortels (sinon connue sous le nom de thrombo-embolie veineuse ou MTEV). Elle demande à l'OMS de soutenir une approche systémique de la TEV à l'échelle mondiale.

La MTEV est une affection dans laquelle un caillot sanguin se forme le plus souvent dans les veines profondes de la jambe, de l'aine ou du bras (connue sous le nom de thrombose veineuse profonde, TVP) et se déplace dans la circulation, se logeant dans les poumons (connue sous le nom d'embolie pulmonaire, EP). Ensemble, la TVP et l'EP sont connues sous le nom de MTEV - une maladie dangereuse et potentiellement mortelle.

Le texte de l'ISTH, cosigné par la BSTH : https://bsth.be/application/files/6315/9532/9553/CM_COVID_19_VTE_Consensus_Statement_14_July_Final_7.13.20.pdf 


OPINION | Crise de la COVID-19 : la tyrannie du risque zéro

Une carte blanche de François Gemenne, politologue et Chercheur qualifié FNRS à l'Université de Liège et Olivier Servais, anthropologue et Chargé de cours à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain.

"À pousser à son paroxysme cette rhétorique du « risque zéro », cette hypertrophie hygiéniste, on réduit certes le risque de mort biologique, virale, mais on court le risque mortel d’une inhumanité en devenir. En effet, hors du risque de mort, point d’humanité : c’est celui-ci qui nous confère notre liberté et conditionne l’exercice de notre libre arbitre."

Plus d'infos sur PlusLeSoir.be...


Est-possible de développer un vaccin contre le COVID-19 en moins d'un an ?

Un "fact check" d'Eric Muraille, de Maître de recherche FNRS et immunologiste à l'ULB - Université libre de Bruxelles.

L’entreprise pharmaceutique AstraZeneca, associée avec le Jenner Institut de l'Université d’Oxford, a déclaré être en mesure de livrer un vaccin contre le SARS-Cov-2 dès septembre 2020. Mais le temps moyen nécessaire se situe habituellement entre 7 et 15 ans, 5 dans les situations d'urgence.

"Quelle est la stratégie d’AstraZeneca ?", questionne le chercheur ? "Il est techniquement possible de développer et produire un vaccin contre le Covid-19 en moins d’une année. Cependant, il semble difficile de réunir dans ce délai les données nécessaires pour garantir l’efficacité et la sécurité dudit vaccin. (...) La société AstraZeneca fait donc le pari que son vaccin sera protecteur et sûr chez l’humain."

Plus d'infos sur TheConversation.com...


Crise COVID et crise climatique: quelle comparaison ?

Ils sont chercheurs FNRS, spécialistes de domaines différents: François Massonnet est climatologue à l' UCLouvain – Université catholique de Louvain, Simon Dellicour est épidémiologiste à l' Université libre de Bruxelles. Ils réfléchissent ensemble: quelles sont les différences et les similitudes entre les deux crises actuelles? Quels enseignements peut-on en tirer ?

Plus d'infos sur Auvio (La 1ère)...

 


Mieux comprendre les atteintes vasculaires cérébrales chez les patients décédés du COVID-19

Une étude de neuroimagerie réalisée à l’Hôpital Académique Érasme, dont Xavier De Tiège, Spécialiste Postdoctorant #FNRS à l'ULB - Université libre de Bruxelles, est co-auteur, et publiée dans la revue Neurology a voulu démontrer s'il existait un lien entre atteintes cérébrales et troubles de la respiration dans le cadre de la maladie COVID-19 :
« Notre étude n’a mis en évidence aucune anomalie dans les régions du tronc cérébral où se situent les centres nerveux de la respiration. Elle ne soutient donc pas l'hypothèse d'un dysfonctionnement des centres respiratoires suite à une dissémination cérébrale du coronavirus », explique le chercheur.

La clé d'entrée du virus dans les cellules de l'organisme
humain — le récepteur ACE2 — est présente dans le cerveau, et en particulier sur la membrane des
neurones qui règlent les fonctions cardio-respiratoires. Le coronavirus responsable du COVID-19 est était donc susceptible d’attaquer le système nerveux humain et de contribuer à la sévérité de la détresse respiratoire dans cette maladie.

Cette étude ne soutient donc pas l'hypothèse d'un dysfonctionnement des centres respiratoires suite à une dissémination cérébrale du coronavirus, mais donne une piste d’explication pour les troubles de l’olfaction caractéristiques du COVID-19.

Plus d'infos sur neurology.org...