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News recherche sur le Coronavirus

La recherche dans la bataille contre le Coronavirus

"La démographie sera utile pour saisir les conséquences du Covid-19"

Thierry Eggerickx, Maître de recherches #FNRS en démographie à l'UCLouvain – Université catholique de Louvain apporte - déjà - quelques éclairages inspirés de sa discipline sur la surmortalité ou les effets du confinement.

"En Belgique comme ailleurs, nous ne sommes pas tous égaux face à la santé et à la mortalité : les groupes sociaux les plus défavorisés se caractérisent, toutes choses égales par ailleurs, par un moins bon état de santé et par une espérance de vie moins élevée que les plus favorisés.

"On sait aussi que la co-morbidité constitue un risque aggravant de mourir du Covid-19 ; comme elle est plus présente parmi les classes défavorisées, on peut supposer que la surmortalité liée au Covid-19 les affectera davantage.

"En outre, des différences sociales se marquent aussi en regard des conditions effectives du confinement. Densité d’occupation du logement, type de logement (appartement, maison unifamiliale), lieu de résidence (ville, campagne) sont autant de marqueurs sociaux pouvant influencer le risque d’être contaminé, de contaminer son entourage, et peut-être de développer des formes plus sévères de la maladie."

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100 000 morts du coronavirus évités en Belgique

C'est le chiffre obtenu par étude menée par des chercheurs issus des 6 universités belges. Ils ont créé plusieurs modèles mathématiques sur base des données statistiques fournies par Sciensano afin de modéliser l'expansion du coronavirus en Belgique.

"Cela met en évidence à quel point il est important de prendre des mesures au bon moment et de ne pas tarder dans la prise de décision. Si toute l’évolution avait été retardée de quatre jours, au lieu d’avoir une capacité hospitalière sous contrôle, on aurait eu une surcapacité et nous nous serions retrouvés dans une situation beaucoup plus problématique", explique Sébastien Clesse, Chargé de recherches #FNRS à l'Université de Namur.

Les modèles projettent les situations que nous serons amenés à vivre en Belgique selon les décisions des autorités. Ils prédisent les scénarios de demain.

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Pourquoi les Allemands s'en sortent-ils mieux que nous dans la lutte contre le coronavirus ?

C'est la question que se sont posée deux chercheurs du Centre de recherche en économie du développement de l’Université de Namur : Vincenzo Verardi, Chercheur qualifié #FNRS et Jean-Philippe Platteau, professeur émérite actif.

Des différences génétiques et un système décentralisé permettant de réaliser un nombre élevé de tests très rapidement peuvent expliquer un impact différent.

Mais le duo de chercheurs s’est penché sur une troisième explication possible : la structure sociale allemande. Ou la façon dont la société se comporte, pour le dire autrement (combien de gens on croise, comment on se salue…).

Ils ont repris leur modèle de propagation de l’épidémie et ont regardé, pour un scénario donné, comment les choses se dérouleraient si notre peuple se comportait comme les Allemands ou les Italiens.

Un paramètre déterminant : la matrice de contacts.

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Quelle attitude à avoir face aux théories complotistes ?

Eric Muraille, Maître de recherches #FNRS et immunologiste à l'ULB - Université libre de Bruxelles s'est - notamment - donné pour mission, durant cette crise, de décrypter le fonctionnement des théories complotistes qui ont vu le jour dès le début de la pandémie.

Une partie de la vidéo a déjà été publiée sur le site The Conversation et suite à l'intérêt qu'elle a provoqué, le chercheur a décidé d'en montrer la version longue, "qui va plus en profondeur et explique l'attitude à avoir face aux théorie complotistes".

"Depuis l’apparition du nouveau Coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la pandémie de Covid-19, les scientifiques et les États cherchent à en cerner l’origine. Cette « enquête » est également suivie – voire menée – par des internautes partout dans le monde.

"Ce mélange des genres et des fonctions a produit un nombre incalculable d’hypothèses. Celle qui semble la plus admise dans la communauté scientifique est une origine naturelle où le virus aurait été hébergé chez la chauve-souris ou le pangolin puis transmis à l’homme.

"Il y a cependant des sceptiques, voire des complotistes, qui créent puis font circuler des rumeurs infondées. À tel point que le Dr Sylvie Briand, directrice du Département pandémies et épidémies de l’Organisation mondiale de la santé, a qualifié d’infodémie, la circulation virale de rumeurs et de fausses informations."

https://www.youtube.com/watch?v=6_zUyu9hm50&feature=share


Nos nuits et nos songes, plus intenses en période de confinement : rêve ou réalité ?

Que ce soit pour oublier la situation anxiogène dans laquelle nous sommes actuellement ou pour passer le temps, nous sommes nombreux à dormir plus.

"Comme nous dormons plus, nous avons plus de phases de sommeil paradoxal qui permettent de rêver", explique Axel Cleeremans, Directeur de recherches FNRS en sciences cogntitives à l'ULB - Université libre de Bruxelles. "Il faut dire que nous vivons des événements extraordinaires et exceptionnels ce qui entraîne très certainement une vie onirique plus intense."

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